En étant nommée présidente de l’Alliance de Montréal, Annie Larouche vient de fracasser le plafond de verre, et pas que dans le monde du basketball. Elle devient ni plus ni moins la toute première femme à la tête d’une organisation sportive dans la métropole.
Dans le cadre de la structure initiale de la Ligue élite canadienne de basketball (LECB), Mme Larouche occupait le poste de vice-présidente pour les opérations de la franchise de l’Alliance depuis sa création en 2021. Sous sa direction, l’Alliance «a dominé la LECB en termes d’assistance et de ventes de marchandises au cours de sa saison inaugurale, consolidant ainsi sa position parmi les principales organisations sportives de Montréal», peut-on lire dans le communiqué paru jeudi matin.
En effet, en seulement deux saisons d’existence, l’Alliance a vendu plus de 1000 billets de saison en 2023, une première dans la ligue de basket. «Ensemble, nous avons franchi des étapes remarquables et je me réjouis de conduire l’Alliance vers un avenir encore plus radieux», a déclaré Annie Larouche.
Durant ses années de gouvernance, la nouvelle présidente a pour objectifs de renforcer la présence de l’Alliance dans la communauté, d’offrir une expérience exceptionnelle les jours de match et de faire de l’Alliance une source de fierté pour les Montréalais.
Mme Larouche semble accumuler les records puisque, il y a plus de vingt ans, elle avait été nommée responsable de l’équipe de cheerleading des Alouettes de Montréal, ce qui avait fait d’elle la plus jeune personne jamais nommée à ce poste dans la Ligue canadienne de football (LCF), à l’âge de seulement 24 ans. Elle a ensuite œuvré au sein de l’organisation des Alouettes durant 25 ans, voyant ses responsabilités s’accroître au fil du temps.
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, a félicité Annie Larouche pour sa nomination, soulignant qu’il s’agissait d’«un grand pas en avant».