Lors d’une rencontre avec une trentaine d’organismes communautaires qui s’est tenue mercredi, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, s’est engagée à faire des démarches auprès d’Ottawa pour la décriminalisation des drogues, selon les informations recueillies par Le Devoir.
Ce sont des représentants de groupes ayant pris part à ladite rencontre privée à l’hôtel de ville qui ont indiqué au Devoir que la mairesse s’est engagée à mettre en marche les prochaines étapes pour que la possession de petites quantités de drogues dures ne soit plus considérée comme une infraction criminelle.
C’est d’ailleurs déjà le cas en Colombie-Britannique, où un projet pilote est en branle depuis le début de l’année. Il se poursuivra jusqu’en janvier 2026, après quoi son efficacité sera évaluée par Ottawa.
Selon plusieurs organismes, la décriminalisation des drogues sauverait des vies, car elle permettrait de réduire le nombre de surdoses. «Tout le monde sait que la décriminalisation des drogues permet de réduire le nombre de surdoses mortelles, de faciliter l’accès aux services pour les personnes qui consomment, d’enrayer la propagation du VIH et de l’hépatite C et de réduire la stigmatisation associée à la consommation», a notamment expliqué la directrice générale de l’Association québécoise pour la promotion de la santé des personnes utilisatrices de drogues, Chantal Montmorency. En 2017, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a signé la Déclaration de Paris de 2014, un accord mondial pour mettre fin à l’épidémie du VIH en 2030.