Les professeurs de cégep prévoient perturber la rentrée scolaire des étudiants, car ils sont insatisfaits de la progression des négociations pour une nouvelle convention collective. Les cours eux-mêmes ne seront pas dérangés, mais des activités de perturbation et de visibilité sont prévues lors d’événements en marge de la rentrée.
Le «recours à des moyens de pression plus lourds» est nécessaire selon l’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC), puisque les négociations durent depuis maintenant huit mois et que rien ne progresse, malgré l’intervention d’une conciliatrice.
«Si nous en sommes à devoir perturber le cours normal des choses dans nos institutions d’enseignement, c’est que les demandes de recul patronales sont trop importantes. Nous ne pouvons pas accepter de subir des reculs de près de 40 ans dans nos conditions de travail», affirme Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ-CSN dans un communiqué.
L’ASPPC, qui représente l’ensemble du tous les professeurs de cégep rassemblés en deux syndicats, aura le droit de grève légal dès la mi-septembre.