Suffit d’émettre l’idée pour que bien des travailleurs en rêvent. La semaine de quatre jours aurait des avantages et pourrait contrer le chômage… C’est du moins l’idée qu’avance Juliet B. Schor dans son livre Plenitude. Et elle mérite qu’on s’y arrête.
La semaine de quatre jours, impliquant une réduction de 20 % des heures travaillées, a déjà été expérimentée aux Pays-Bas. Elle pourrait faire recette au Canada et aux États-Unis, aux prises avec un grave problème de chômage, que la menace actuelle de récession risque d’aggraver.
En fait, la formule présente des avantages pour tous. Aux sans-emploi, elle donne accès au marché de la main-d’œuvre. Aux salariés, elle offre un moyen intéressant de mieux concilier travail et famille. Elle laisse plus de temps libre pour s’accomplir personnellement et s’engager dans la communauté.
Aux entreprises, elle permet une gestion plus facile des ressources humaines et des remplacements en cas d’absence. Sans parler d’une possible amélioration de la productivité et de la constitution d’une relève aguerrie.
Pour autant qu’elle ne pénalise pas les travailleurs qui reçoivent le salaire minimum, la semaine de quatre jours pourrait créer une nouvelle richesse et avoir une incidence positive sur le PIB. Qui sait ?
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