Le Syndicat professionnel des scientifiques à pratique exclusive de Montréal (SPSPEM), qui représente plus de 500 ingénieurs, arpenteurs-géomètres, chimistes et médecins-vétérinaires employés à la Ville de Montréal, a massivement voté en faveur d’un mandat de grève lors d’une assemblée générale qui s’est déroulée le mercredi 28 avril par vidéoconférence.
Le Syndicat justifie cette menace de grève par une «impasse» dans les négociations actuelles avec l’employeur qui a manifesté «son intention de ne pas renforcer le recrutement en ingénierie».
«La démarche pour renouveler notre convention collective est à un point tel que nous remettons en question la volonté réelle de l’employeur, la Ville de Montréal, de parvenir à une entente. Nous sommes dans une impasse et le vote des membres est le reflet de leur degré d’insatisfaction face à la Ville qui n’offre rien de neuf à la table de négociation », a affirmé la présidente du SPSPEM, Marie-Eve Dufour.
«Nous sommes confrontés à une table de négociation qui ridiculise nos demandes et qui ne manifeste aucune intention de renforcer l’expertise interne», ajoute l’ingénieure.
Le Syndicat demande à la mairesse de Montréal, Valérie Plante, d’intervenir, sans quoi il envisage «des actions qui auront de graves conséquences sur les activités de la Ville».
Sans dévoiler les détails de sa stratégie, le SPSPEM prévient que «tout est possible». «Nous voulons d’abord que l’administration municipale comprenne que nous voulons être entendus aux tables de négociation», a signifié Marie-Eve Dufour.
L’administration municipale n’avait toujours pas réagit à la nouvelle au moment d’écrire ces lignes.