Alors que, au bas mot, 4500 branches et 900 arbres jonchent les rues de Montréal, la mairesse Valérie Plante demande aux Montréalais d’être patients, aussi bien pour ce ramassage exceptionnel que pour le nettoyage habituel des rues. Tout ce bois mort devrait être recyclé, annonce la Ville.
«Ça va prendre du temps à ramasser» tous les arbres et les branches tombées sur le sol de la métropole, a déclaré la mairesse Plante lors d’une séance du comité exécutif. Les parcs ne seront pas fermés durant ce temps, mais Valérie Plante invite les usagers à faire preuve d’extrême prudence. Tant que l’élagage n’est pas fait, des branches demeurent fragiles.
Des équipes de différents spécialistes sont dépêchées dans les parcs pour évaluer les arbres endommagés, indique d’ailleurs la Ville, dans un courriel à Métro. Ce sont ces experts qui décideront d’abattre, ou non, un arbre. Ceux qui présentent un danger immédiat sont abattus plus rapidement.
Ni la mairesse ni le responsable de la sécurité civile au comité exécutif, Alain Vaillancourt, n’ont souhaité s’avancer sur un quelconque délai. Par contre, Mme Plante et M. Vaillancourt affirment que le ménage du printemps qui avait déjà commencé prendra davantage de temps, l’opération de ramassage des arbres étant jugée prioritaire.
Ces milliers de bois morts sont ramassés par les arrondissements sur la voie publique et envoyés au Complexe environnemental de Saint-Michel pour y être «valorisés», assure Montréal. Parmi les usages possibles, la transformation en copeaux de bois pour en faire de la pâte à bois, ou du bois aggloméré.
Les arbres déracinés et branches arrachées dans les parcs sont, eux, ramassés par le Service des grands parcs et du parc du Mont-Royal de la Ville. Ils sont ensuite envoyés au Centre de valorisation des bois urbains, où ils peuvent être transformés en copeaux de bois, mais aussi en planches.
La pâte à bois est utilisée pour boucher des trous dans le bois. Le bois aggloméré sert à construire des meubles et est utilisé pour certains ouvrages architecturaux.