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Montréal

Rencontre de la dernière chance à l'UdeM

Suite au rejet des dernières offres patronales, l’Université de Montréal et ses chargés de cours se sont rencontrés mardi après-midi en présence du conciliateur dans un ultime effort pour convenir d’un contrat de travail.

La ministre de l’Éducation Michelle Courchesne les a enjoints à trouver un terrain d’entente rapidement. Elle s’est entretenue mardi et lundi avec le recteur de l’université et la présidente de la CSN «pour leur faire part de leur obligation de trouver une solution qui mettra fin à ce conflit sans compromettre la session des étudiants», a-t-elle indiqué par voie de communiqué. Environ 26 000 étudiants sont touchés par le conflit de travail.

Mardi, en soirée, les chargés de cours et la direction de l’université ont indiqué qu’ils poursuivaient les pourparlers aujourd’hui. Ils n’ont pas voulu dire si des progrès avaient été enregistrés mardi. Ils ont convenu qu’ils ne feraient aucun commentaire «jusqu’à nouvel ordre, afin de respecter le processus engagé». Le syndicat des chargés de cours doit tenir un point de presse mercredi, à Montréal, au cours d’une manifestation.

Il y a 10 jours, la direction de l’université avait indiqué  qu’une entente devait être conclue avant le 5 avril,  sans quoi elle  serait contrainte d’annuler les cours donnés par les chargés de cours. Elle a fait  volte-face après, en disant que les doyens termineraient l’enseignement de certains cours.

Intervention musclée
Inquiets pour leur avenir, quelques centaines d’étudiants ont fait le pied de grue devant le bureau montréalais de la ministre de l’Éducation hier midi. «Ce qu’on veut, c’est qu’elle les force à discuter maintenant et qu’elle fixe un ultimatum», a fait savoir le secrétaire général de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM), Nicolas Descroix.

Si les étudiants ne sont pas en mesure de terminer tous leurs cours, ils menacent de traîner l’université en justice. La FAÉCUM a embauché une firme d’avocats qui examine les recours juridiques possibles. La dernière offre patronale a été rejetée lundi dans une proportion de 64 % par les chargés de cours. 

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