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Montréal

UdeM: Des étudiants établissent un campement devant le ministère de l'Éducation

MONTRÉAL – Craignant l’annulation de leur session en raison de la grève des chargés de cours, plusieurs étudiants de l’Université de Montréal ont érigé un campement devant les bureaux du ministère de l’Education, rue Fullum, vendredi.

Ils entendent maintenir leur action jusqu’à mardi afin d’inciter la ministre Michelle Courchesne à faire pression pour que les négociations aboutissent à une entente. Ils sont une dizaine à assurer un relais dans le campement, jour et nuit.

Les associations étudiantes rappellent que non seulement la session est en péril, mais que le cheminement académique de nombreux étudiants est aussi en jeu.

Ainsi, elles exhortent la ministre Courchesne à mettre tout en oeuvre pour que les négociations se poursuivent et que l’Université de Montréal fasse marche arrière sur sa menace d’annuler les cours.

Selon un des porte-parole étudiants, Nicolas Descroix, il faut intensifier les pourparlers, malgré le long congé pascal.

A la suite de la menace d’annulation des cours par l’Université, les associations étudiantes ont déposé une mise en demeure contre la direction. Elles préviennent que l’Université devra répondre de ses actes et dédommager les étudiants si leur cheminement est ainsi perturbé.

Cette manifestation étudiante fait suite au nouvel arrêt des négociations entre les deux parties survenu jeudi soir.

Le syndicat réagit

Selon le Syndicat des chargé-es de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM), les pourparlers ont tourné court après que la partie patronale eut imposé une seconde offre finale. Les discussions auraient achoppé sur la taille des groupes-cours alors qu’une entente était à deux doigts d’être conclue, selon un communiqué de presse émis vendredi après-midi.

Réuni vendredi, le conseil exécutif du SCCCUM a décidé de convoquer un conseil syndical d’urgence le mardi 6 avril afin que le comité de négociation présente la proposition de l’Université et fasse ses recommandations, notamment sur la poursuite des moyens de pression.

La première offre finale avait été rejetée par 84 pour cent des syndiqués lors de l’assemblée générale du 18 mars. Ils avaient alors décidé de poursuivre la grève générale illimitée, amorcée le 24 février, dans une proportion de 77 pour cent.

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