À l’instar des automobilistes, les usagers du transport en commun semblent aussi subir les conséquences des nombreux travaux routiers qui pullulent dans la métropole, rapporte le Journal de Montréal. Le nombre de plaintes liées au service livré est passé de 7815 en 2009 à 9092 en 2010, ce qui représente un bond de 16%. Le nombre n’a toutefois pas dépassé les 11 200 plaintes de 2008, année reconnue pour son hiver difficile.
Les chauffeurs d’autobus eux-mêmes estiment être moins ponctuels en raison des nombreux chantiers en cours sur les routes montréalaises. Du côté de la Société de transport de Montréal, on croit toutefois que le nombre de plaintes n’est pas représentatif de la réalité. Selon les mesures prises sur le terrain, la ponctualité des autobus était de 83,3% en 2009 et de 83,6% en 2010. Il y a effectivement une baisse de la ponctualité des autobus. «Il s’agit d’un écart très faible», a répondu au quotidien la porte-parole de la STM, Isabelle Tremblay.
La STM souhaite atteindre 84% de ponctualité pour son réseau de surface.