Montréal

L’Association des pompiers de Montréal défendra ses membres

Les mises en accusation et les suspensions de membres du syndicat des pompiers sont «de pures commandes politiques et des tactiques de diversion», a déclaré mardi Ronald Martin. Ça ne vise qu’à démobiliser les travailleurs.»

Le président de l’Association des pompiers de Montréal a réagi pour la première fois depuis les 41 mises en accusation et les 30 suspensions de pompiers dans la foulée des débordements du 18 août à l’hôtel de ville de Montréal.

«On se questionne beaucoup sur l’enquête qui a été bâclée», a ajouté M. Martin, qui a annoncé que le syndicat assumerait les frais de défense de tous ses membres.

«Les accusations font suite à une enquête policière indépendante et ont été portées par le Directeur des poursuites criminelles et pénales, qui est lui aussi indépendant», a rétorqué le porte-parole du maire de Montréal, Louis Pascal Cyr.

Les pompiers accusés au criminel sont convoqués en cour le 2 octobre pour l’enregistrement de leur plaidoyer. M. Martin, qui fait partie du lot, a déclaré qu’il plaiderait non coupable aux accusations d’attroupement illégal et de méfait.

Deux employés font aussi face à des accusations de voies de fait notamment pour avoir lancé des verres d’eau à des élus municipaux. M. Martin n’a pas voulu dire s’il en faisait partie.

Parmi les 44 personnes accusées, 41 sont des pompiers. Le chef syndical des cols bleus, Michel Parent, figure lui-aussi au rang des accusés.

La manifestation du 18 août, en pleine séance du conseil municipal, visait à dénoncer les mesures contenues dans le projet de loi 3 sur la réforme des retraites des employés municipaux.

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