Montréal

Les propriétaires n’auront pas le choix de contribuer à la lutte à l’agrile du frêne

La Ville de Montréal pourra donner des amendes aux citoyens qui refusent de traiter ou d’abattre leurs frênes malades dans les zones où sévit l’agrile du frêne.

C’est ce qu’à annoncé jeudi, Réal Ménard, l’élu responsable de l’Environnement à la Ville de Montréal. «Pour lutter efficacement contre l’agrile, nous devons l’attaquer sur tous les fronts en fonction d’un seul et même objectif: ralentir la progression de l’agrile et préserver le patrimoine arboricole», a déclaré M. Ménard.

Les actions prévues en 2015 dans le cadre de la lutte contre l’agrile du frêne comprennent notamment, l’injection de pesticide TreeAzin sur 18 000 frênes publics cet été, ainsi qu’une nouvelle campagne de dépistage sur environ 4000 frênes à l’automne 2015.

Or toute ces actions sur le domaine public seraient vaines si les citoyens ne participent pas à l’effort en faisant de même sur les frênes présents sur leurs propres terrains. Pour y parvenir M. Ménard compte utiliser la carotte et le bâton.

Les 100 000 propriétaires potentiellement concernés recevront une aide de 1M$ de la part de la Ville. Cela comprend une contribution «vraisemblable» de 50% de la Ville dans les coûts du traitement au TreeAzin, ainsi qu’une exonération des coûts de permis d’abattage qui varient de 85$ à 135$, selon les arrondissements.

En contrepartie, les propriétaires récalcitrants à suivre les directives de la Ville pourraient se voir imposer des amendes allant de 350$ à 2000$. Le règlement sera adopté au prochain conseil municipal prévu lundi prochain.

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