OTTAWA — Elizabeth May affirme que les membres du Parti vert pourraient bientôt réexaminer leur appui controversé à un mouvement visant à boycotter Israël, à condition qu’elle décide de demeurer chef du parti.
Le seul moment où le parti aura l’occasion de revisiter la résolution — à laquelle Mme May est fermement opposée — sera à la prochaine assemblée des Verts en 2018 ou lors d’un congrès visant à choisir un nouveau chef, si elle décide de quitter son poste plus tard ce mois-ci.
Peu importe sa décision, il y aura une réunion d’urgence du conseil du parti pour discuter des prochaines étapes, sans doute le 21 ou 22 août, a indiqué Mme May.
La chef de parti a déclaré au conseil qu’elle devait songer à son avenir et que toutes les options étaient envisagées, incluant sa démission de la tête du parti.
Mme May a précisé qu’elle devait penser à ce qui était préférable pour elle, pour le parti et pour l’enjeu plus large de la sécurité au Moyen-Orient.
Mais quoi qu’il arrive, elle assure qu’elle tentera de se faire réélire comme députée verte aux prochaines élections, en 2019.
Lors du congrès du parti, la semaine dernière, les membres ont décidé par vote d’appuyer le mouvement international «Boycott, désinvestissement et sanctions» (BDS), qui réclame l’imposition de mesures punitives contre Israël pour le sort que l’État hébreu réserve aux Palestiniens.
Des groupes juifs ont immédiatement dénoncé cette décision, qui a divisé le parti.