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Lisée défait dans Rosemont

L'ancien chef du Parti québécois, Jean-François Lisée

Alors que son parti est sur le point de passer de l’opposition officielle à moins de 10 sièges, le chef du Parti québécois (PQ), Jean-François Lisée, a été défait dans sa propre circonscription, Rosemont.

Peu après 21h, le candidat vedette de Québec solidaire (QS), Vincent Marissal, menait par plus de 700 votes à la suite du dépouillement du tiers des urnes. M. Marissal avait alors recueilli 36% des votes contre 28% pour Lisée.

Alors qu’une lutte à quatre semblait se dessiner selon les sondages, MM. Marissal et Lisée se sont rapidement démarqué du Parti libéral et de la Coalition avenir Québec. Au moment d’écrire ces lignes, le Parti québécois s’accrochait encore à un mince espoir de conserver un siège sur l’île de Montréal. Dans Bourget, le député péquiste sortant, Maka Kotto, tirait de l’arrière par environ 80 votes sur Richard Campeau de la Coalition avenir Québec.

Le PQ au plus bas depuis 1970
Le PQ est en voie d’enregistrer son pire score à une élection générale depuis la première à laquelle il a pris part, en 1970. À 21h30, il avait récolté 17% des voix.

Déjà en 2014, le PQ avait enregistré une solide baisse, avec 25% de vote populaire, à peine 2% de plus qu’en 1970, où 23% des Québécois avaient supporté le parti de René Lévesque.

Le plus petit nombre de députés péquistes élus lors d’une élection générale a été enregistré en 1973, avec seulement six sièges remportés.

Les appuis du PQ ont atteint leur apogée en 1981, un an à peine après le premier référendum sur la souveraineté, pourtant perdu par les indépendantistes. Le parti alors dirigé par René Lévesque obtenu l’appui de 49,2% de la population.

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