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L’avenir de la radio commerciale

Les gens vont sûrement penser que je prêche pour ma paroisse en écrivant mon billet sur ce sujet, mais je tiens à préciser qu’il s’agit d’un questionnement et d’une projection de nature totalement inoffensive, qui ont pour but premier de me faire du bien. Voici ce qui me préoccupe.

Je rêve d’ondes gorgées de musique de qualité supérieure, de musique représentative de notre créativité rayonnante autour du globe.

Je rêve de retrouver la curiosité que j’ai en allumant la radio d’État sur toutes les autres chaînes.

Je rêve que la population qui écoute religieusement ces stations en ce moment découvre l’étendue des richesses de notre art et s’y habitue tranquillement jusqu’à ne plus pouvoir s’en passer.

Je souhaite aux artisans de ces radios de tenir bon en ces temps de révolution et de crise.

J’aimerais que les directeurs musicaux de ces stations puissent avoir toute la latitude artistique et financière pour jouer leur rôle pédagogique de mélomanie générale.

Enfin, j’aimerais que le paysage sonore qui nous entoure s’enrichisse de façon marquante pour faire du Québec un endroit unique sur la planète.

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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