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Vol de données: deux hauts dirigeants de Desjardins quittent leurs fonctions après une vérification interne

Desjardins

Desjardins annonce une restructuration dans la foulée de la fuite de données personnelles qui a touché 4,2 millions de membres. Deux vice-présidents quittent leurs fonctions à la suite d’une «vérification interne».

Le premier vice-président exécutif et chef de l’exploitation du Mouvement Desjardins, Denis Berthiaume, est remplacé par Réal Bellemare, qui occupait le poste de premier vice-président exécutif Finances, Trésorerie, Administration et chef de la direction financière. M. Bellemare prendra de manière intérimaire les responsabilités de premier vice-président Technologies de l’information à la suite du départ de Chadi Habib, a indiqué le Mouvement Desjardins par voie de communiqué. Un processus de recrutement sera bientôt lancé afin de combler le poste.

«D’un commun accord, il a été convenu entre Desjardins et M. Berthiaume, de même qu’entre Desjardins et M. Habib, de mettre un terme à leur collaboration permettant au Mouvement de poursuivre avec un leadership renouvelé», précise le communiqué.

Alain Leprohon est nommé premier vice-président Finances, Trésorerie, Administration et chef de la direction financière. M. Leprohon s’est joint au Mouvement Desjardins en 2002, occupant différentes fonctions liées aux finances. Il était vice-président, Direction financière du Mouvement.

«La confiance que j’accorde aux membres de mon comité de direction est essentielle. Les événements des derniers mois m’amènent à la conclusion qu’il faut apporter des changements dans la composition de la haute direction du Mouvement Desjardins», a dit le président, Guy Cormier par voie de communiqué.

Réal Bellemare s’est vu confier la mise en place du « Bureau de la sécurité Mouvement». Celui-ci aura le mandat de la «mise en œuvre de stratégies transversales intégrées de sécurité», de «la protection de nos membres et clients, de leurs actifs et de leurs renseignements personnels» et de «la mise en place d’un processus de reddition de comptes sur la sécurité».

En novembre, une commission parlementaire a entendu le PDG de Desjardins, Guy Cormier, qui déplorait qu’on cherchait à «faire porter le bonnet d’âne à Desjardins».

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