Où en est la voiture électrique au Québec en 2020? La 2e Semaine Nationale du Véhicule Électrique, qui débute lundi, tentera de répondre à cette question. La comédienne Christine Beaulieu, porte-parole, de l’événement espère convaincre les Québécois de faire la transition.
Virtuelle- pandémie oblige- la 2e édition de la Semaine Nationale du Véhicule Électrique (SNVÉ) permettra aux Québécois d’en apprendre davantage sur la voiture électrique au Québec en 2020.
Et ce, dans un contexte où la COVID-19 a chamboulé les façons de se déplacer.
Selon la comédienne et dramaturge Christine Beaulieu, la porte-parole de l’événement, le moment est donc parfait pour s’interroger sur le sujet, et faire un état des lieux au Québec.
Webinaires, kiosques virtuels, table ronde, introduction aux véhicules électriques: les activités seront nombreuses pour en savoir davantage sur les avantages individuels et collectifs du virage électrique.
«Ça permettra, je l’espère, de convaincre certains sceptiques et de rassurer plusieurs personnes qui pourraient être tentées par les véhicules électriques.» – Christine Beaulieu
Pour l’heure, 17% des voitures-passagers vendues au Québec en 2019 étaient branchables, avec 23 000 unités vendues. Cette part de marché est passée à 21% pour la première moitié de 2020.
Au total, ce sont 77 000 véhicules branchables qui sont immatriculés au Québec. C’est une augmentation de presque 50% en un an.
D’ailleurs, à l’échelle nationale, c’est au Québec que l’engouement pour le véhicule électrique est le plus marqué. Au total, 42% des nouvelles autos électriques au pays en 2019 ont été achetés dans la Belle province.
Des économies et des défis
Lorsqu’il roule électrique, un Québécois économise en moyenne 1 600 $ par 20 000 km parcourus. Au Québec, il coûte environ 2 $ d’électricité résidentielle pour parcourir 100 km en mode électrique.
L’électrification des transports sera ainsi abordée sous l’angle de l’économie et de l’environnement.
«Comment on peut démocratiser la voiture électrique pour ceux qui n’ont pas encore d’autres alternatives à la voiture pour se déplacer? Il faut aussi défaire certains mythes qui persistent à son sujet.» -Christine Beaulieu
Car même si sa production demande plus de ressources, le véhicule électrique offre certaines garanties écologiques. Celui-ci aura en effet émis 65% de moins de GES après 150 000 km. Et 80% de moins après 300 000 km.
Cette semaine, un quiz virtuel permettra de déboulonner les mythes sur le véhicule électrique, en plus d’aborder certains défis. Comme l’implantation de bornes publiques, les stratégies et technologies à adopter, ou encore les conséquences sur le secteur automobile au Québec.
Notons que l’électrification des transports concerne aussi les véhicules commerciaux. Pierre Karl Péladeau (PKP) a ainsi annoncé jeudi la mise en circulation de 55 véhicules électriques de Téo Taxi au Québec.
Également propriétaire de Taxi Hochelaga et Taxi Diamond , PKP a pour objectif d’électrifier la flotte à 100% d’ici 2030.