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Le bilan routier 2012 s’améliore, mais des problèmes persistent

Avec 315 décès en 2012, le bilan routier s’améliore. Des ombres aux tableaux persistent toutefois: les jeunes sont encore surreprésentés et les risques du texto au volant sont encore sous-estimés.

Selon le bilan de la SQ dévoilé jeudi, le nombre de collisions mortelles survenues sur les routes patrouillées par la Sureté du Québec a diminué de 5,1% par rapport 2011. La SQ observe ainsi une tendance à la baisse puisque ce nombre diminue depuis maintenant six ans.

Cette année, on enregistre 279 collisions mortelles contre 466 en 2006. Cela est d’autant plus positif pour la SQ que le nombre de voitures augmente d’année en année.

Les jeunes demeurent une préoccupation. Les moins de 24 ans représentent 26,5% des décès sur la route alors qu’ils ne constituent que 10% des conducteurs. En 2012, 29 jeunes de 16 à 19 ans ont perdu la vie sur les routes, soit trois de plus qu’en 2011. Cela demeure tout de même plus bas que les 44 décès enregistrés en 2010.

«C’est une évidence qu’il faut s’attarder à ce groupe-là pour améliorer de façon encore plus substantielle notre bilan », a affirmé Jimmy Potvin, directeur de la sécurité routière de la SQ.

Autre situation problématique, la SQ a remis 14 000 constats d’infraction pour l’utilisation du cellulaire au volant. «Les gens n’ont pas encore compris tout le risque que cela représente, a poursuivi M. Potvin. Si on circule dans une zone de 100 km/heure et qu’on texte au volant, ça équivaut à se bander les yeux pendant 5 secondes. À partir du moment où on perçoit un risque ça peut prendre jusqu’à 231 mètres avant de s’immobiliser. La possibilité d’éviter un danger en textant devient assez mince.»

Le pire moment pour prendre la route

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