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QS et le PQ demandent plus pour les aînés

Des aînés craignent un confinement comme celui du printemps.

Des aînés craignent un confinement comme celui du printemps.

Les deux partis politiques demandent à la ministre responsable des aînés, Marguerite Blais, des efforts supplémentaires à l’attention des aînés.

Québec solidaire (QS) souhaite contrer les impacts néfastes du déconditionnement des aînés et mettre fin à leur sédentarité forcée des aînés à cause de la pandémie. Tandis que le Parti Québécois (PQ) reste sur sa faim concernant la Politique d’hébergement et de soins et services de longue durée (PHSSLD), dévoilée la semaine dernière par Québec.

La députée de Québec solidaire responsable du dossier des aînés et des proches aidants, Catherine Dorion, demande à la ministre Blais de mettre en place une série de mesures pour permettre à ces personnes de continuer à bouger et à obtenir une stimulation cognitive le plus longtemps possible.

«Le confinement et l’isolement ont entraîné une augmentation de la sédentarité dans la population, mais encore plus chez les personnes âgées. La baisse d’activité physique et la sous-stimulation sociale peuvent être très lourdes de conséquences et entraîner des pertes cognitives et physiques désastreuses.» – Catherine Dorion, députée solidaire de Taschereau.

Des escouades de professionnels de la santé composées d’ergothérapeutes, de physiothérapeutes, de kinésiologues, et de travailleuses sociales sont demandées.

«On peut penser notamment aux personnes atteintes d’Alzheimer, pour qui la stimulation cognitive est absolument primordiale pour éviter que leur état se détériore à une vitesse démesurée, comme on l’a vu dans la dernière année», précise Catherine Dorion.

Le Parti Québécois demande plus pour tous les aînés

La députée péquiste et porte-parole pour les aînés, Lorraine Richard, reste sur sa faim avec la PHSSLD présentée récemment. «On parle des CHSLD, des RPA, mais très peu, voire pas du tout, des soins et des services offerts à domicile. C’est une omission importante, alors que 80 % des aînés du Québec ne vivent pas en résidence», souligne-t-elle.

Elle ajoute qu’un flou règne sur le nombre de patients pouvant être pris en charge par chaque préposé dans la PHSSLD. «On entend parler de l’importance, mais aucunement de la façon dont on va retenir le personnel ni de comment on va s’y prendre pour attirer la relève.»

La députée de Duplessis se désole du délai concernant la législation autour de la maltraitance des aînés: «Après plus de deux ans en poste, le gouvernement de la CAQ nous apprend que la ministre va attendre à l’automne pour déposer son projet de loi. Avec un sujet aussi important, pourtant, il y a vraiment urgence d’agir.»

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