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Régis Labeaume ne sera pas candidat à l’élection de novembre

Régis Labeaume
François Cattapan - Métro Média

En point de presse sur son avenir politique, le maire de Québec, Régis Labeaume, a annoncé son retrait de l’arène municipale. Confirmant qu’il attendait la confirmation du projet de tramway, il déclare que novembre prochain sonnera la fin de sa carrière politique.

«Mon temps est fait et j’aspire à une autre vie. Cette annonce me soulage et je sais qu’elle soulagera les miens. Peut-être aussi qu’elle soulagera certains de mes adversaires», avance celui qui vient d’avoir 65 ans. Il considère que c’est le moment de passer le flambeau et de laisser la place à quelqu’un d’autre.

Avec le feu vert au projet de tramway, il estime quitter avec le sentiment du devoir accompli et laisser la Ville en ordre. «Je n’ai pas vécu de la politique, mais j’ai vécu pour la politique entièrement et totalement pendant les 14 dernières années. Au cours des 5000 journées où j’aurai agi comme maire de Québec, j’ai mis toutes mes énergies à améliorer la qualité de vie de la communauté.»

Reconnaissant que certains pointeront son style, il se dit persuadé d’avoir œuvré au rayonnement de notre magnifique ville. «L’heure n’est pas au bilan, mais je suis convaincu que nous avons réalisé de grandes choses. On en reparlera. Quoi qu’il en soit, l’avenir de Québec est prometteur», affirme Régis Labeaume.

Encore six mois à servir

«Je reste en poste jusqu’à l’élection de novembre, rappelle-t-il. Je souhaite contribuer à la relance économique postpandémie.» À ceux qui le voient à un palier politique supérieur, il ferme la porte aussitôt et à double tour.

«C’est terminé pour moi. J’ai assez donné. Pour l’instant, j’ai le goût de me reposer. Je n’ai aucun projet de carrière. Je veux vivre normalement. Bon, peut-être que je vais me tanner rapidement, mais il me reste six mois intensifs à servir. On va se revoir et j’aurai encore le temps de faire avancer certains dossiers, comme celui du pont de Québec avec les acteurs concernés.»

Moments difficiles

Les moments les plus difficiles resteront assurément les tragédies de la fusillade à la mosquée, en janvier 2017, et le massacre au sabre de l’Halloween dans le Vieux-Québec. Il a trouvé ça difficile d’abord pour l’aspect humain et les familles touchées, mais aussi pour la mauvaise image de Québec diffusée à travers le monde.

«J’ai cette ville littéralement dans la peau. Je la chéris de tout mon coeur. Je remercie les gens de Québec de m’avoir fait confiance à quatre reprises. C’est un honneur.» – Régis Labeaume, maire de Québec

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