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Police chez les Premières Nations: impasse

Rédaction - La Presse Canadienne

WENDAKE, Qc – Le risque de paralysie dès le 1er avril des services policiers dans 26 communautés des Premières Nations du Québec demeure bien présent en raison d’un conflit, cette fois, entre les gouvernements du Canada et du Québec.

Il y a deux semaines, le gouvernement du Canada annonçait que le Programme de sécurité publique des Premières Nations (PSPPN) était renouvelé pour cinq ans. Cependant, le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, rapporte que rien ne va plus entre Québec et Ottawa à propos de ses modalités de mise en oeuvre.

M.Picard conclut que la signature des 18 ententes tripartites qui encadrent les services policiers de 26 communautés autochtones est à nouveau compromise.

Ghislain Picard demande aux ministre fédéral et québécois de la Sécurité publique, Vic Toews et Stéphane Bergeron, de permettre une signature immédiate des ententes tripartites entre les Premières Nations, le Canada et le Québec pour une période d’un an.

Au cours de cette période, les chefs de l’APNQL mèneront un examen de leurs services policiers et des dispositions qui les encadrent et les ministres fédéraux et provincial y seront convoqués.

Il y a deux semaines, le ministre Toews indiquait que le financement quinquennal pour les communautés du Canada était de l’ordre de 612,4 millions $, soit environ 122 millions $ par an. Le Programme des services de police des Premières Nations qui gère 163 ententes qui s’appliquent à 400 communautés autochtones qui emploient quelque 1250 policiers.

Ces forces policières sont financées à 52 pour cent par le fédéral et 48 pour cent par le provincial, selon M.Picard.

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