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Variole du singe: l’OMS déclenche son plus haut niveau d’alerte

variole du singe

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé samedi qu’elle déclenchait son plus haut niveau d’alerte afin de contrer la flambée de variole du singe.

Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, a déclaré «l’urgence de santé publique de portée internationale» lors d’un point de presse dédiée à cette épidémie.

Une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) est déclenchée quand survient «un événement extraordinaire» qui constitue «un risque pour la santé publique dans d’autres États», selon l’OMS. Une action internationale pourrait être coordonnée face à la propagation de la variole du singe.

Le directeur général a précisé que le risque dans le monde est «relativement modéré», sauf en Europe où il est «élevé».

«L’épidémie touche déjà près de 17 000 personnes dans 74 pays», a-t-il mentionné à cette occasion. Détectée début mai, la variole du singe s’est rapidement propagée dans le monde.

En date du 19 juillet, 331 cas ont été déclarés à travers la province, d’après les données du gouvernement du Québec. Au total, 681 cas ont été recensés au pays, selon le gouvernement fédéral.

La transmission se produit lorsqu’une personne entre en contact avec le virus provenant d’un animal, d’un être humain ou de matériaux contaminés, indique le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

«La majorité des infections se guérissent par elles-mêmes». Toutefois «de 5 à 10 % des patients présenteront des symptômes plus importants qui nécessiteront un traitement antiviral», précise le MSSS.

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