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Violence à l’école: tolérance zéro pour la CSQ

Le président de la CSQ, Yves Gingras, lors du traditionnel point de presse de début d'année.

La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) sera active face à la violence dans les écoles au cours des prochains mois et lance dès aujourd’hui un appel à l’action aux acteurs des différents réseaux: scolaire (public et privé), communautaire et politique. L’objectif? Appliquer une tolérance zéro de la petite enfance à l’université.

Dans le cadre de sa conférence de presse annuelle pour la rentrée de janvier, le président de la CSQ, Éric Gingras, mentionne qu’il était inadmissible que des enfants aient peur d’aller à l’école et qu’il en était tout autant pour le personnel, qui a des craintes en se rendant au travail. «La violence est un enjeu de société qu’il faut prendre de front et par la prévention, à l’intérieur comme à l’extérieur des murs des écoles.»

«Personnel enseignant, de soutien et professionnels, les membres que nous représentons doivent conjuguer avec la banalisation de la violence, qui contribue à alourdir leur tâche et le climat de travail. La violence prend différentes formes dans les milieux, et ce que nos membres nous disent, c’est que cet enjeu n’est ni bien compris, ni abordé adéquatement. Et que partout, les ressources manquent», ajoute Éric Gingras.

Impossible aussi de passer sous silence les récents événements qui ont requis le déploiement de mesures d’urgence dans des établissements collégiaux.

Le président de la CSQ aimerait que l’ensemble des forces du réseau s’entendent en parlant de tolérance zéro.

Il faut travailler collectivement et l’on pourrait débuter immédiatement avec des campagnes de sensibilisation auprès des parents. En ce sens, le ministre de l’Éducation Bernard Drainville pourrait être l’initiateur, car j’ai cru comprendre qu’il y avait une ouverture lors de sa nomination à la fin de l’année dernière.

Éric Gingras, président de la CSQ

Il y a maintenant un an, la CSQ lançait un appel similaire à toutes les forces de la société québécoise pour faire front commun contre la violence et déployer une action collective.

Travailler ensemble

Le président de la CSQ insiste également sur l’importance de travailler ensemble et de parler en termes positifs des différents réseaux, ce qui aiderait évidemment à améliorer leurs conditions et à valoriser leur travail. «Nous faisons aussi le pari qu’il s’agit là d’une part essentielle et incontournable pour pallier la pénurie de personnel et l’effet domino qui en découle. Comme centrale syndicale, notre travail est de les représenter, pas de nous transformer en agence de recrutement.»

«Mais force est de constater que certains us et coutumes ont la couenne dure dans certains cercles gouvernementaux, comme ouvrir des négociations en présentant des offres initiales ridicules aux travailleuses et aux travailleurs des réseaux publics et en profiter pour casser du sucre sur le dos des centrales syndicales, ajoute Éric Gingras. Pour la CSQ, il n’y a pas de place ni de temps pour les stratégies contre-productives.»

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