Alors que les restaurateurs ont été frappés de plein fouet par la pandémie et que bon nombre d’entre eux continuent d’évoluer dans un contexte incertain, Québec solidaire exhorte le gouvernement de François Legault à les protéger contre la taxation excessive des services de livraison comme Uber Eats ou DoorDash.
Le parti de gauche réclame l’instauration d’une limite à 20% de certains frais exigibles, comme cela avait été fait au plus fort de la crise de la COVID-19.
Deux députés solidaires – Vincent Marissal, député de Rosemont, et Ruba Ghazal, députée de Mercier – avaient d’ailleurs demandé lors de la dernière législature que cette mesure soit adoptée de manière permanente, afin de permettre aux restaurateurs de reprendre leur souffle. Des demandes qui n’avaient pas été retenues par le gouvernement caquiste.
«Alors que les restaurateurs et les clients paient des frais qui coûtent les yeux de la tête, les livreurs touchent des salaires dérisoires», déplore le député de Maurice-Richard et responsable solidaire en matière d’Économie et de Finances, Haroun Bouazzi.
L’élu estime que les géants de la livraison sont les seuls à profiter de la situation présente. «Dans le modèle actuel, les seuls gagnants, ce sont les entreprises comme DoorDash et Uber Eats», renchérit-il.
Les compagnies de livraison vampirisent les profits de nos petits restaurateurs, qui deviennent prisonniers d’un modèle qui les oblige à payer des frais abusifs.
Haroun Bouazzi, député de Maurice-Richard et responsable solidaire en matière d’Économie et de Finances.
Afin d’aider les propriétaires de restaurants à sortir la tête de l’eau et continuer de faire fonctionner leurs établissements, le camp des solidaires presse la CAQ de leur donner une «bouffée d’air frais», grandement nécessaire selon eux.