C’est la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, qui a été victime d’une agression sexuelle de la part de l’ex-député de Rimouski du Parti québécois (PQ) Harold LeBel. L’ordonnance de non-publication qui protégeait son identité a été levée ce matin.
Aujourd’hui paraît également un documentaire dans lequel Catherine Fournier, ancienne députée de Marie-Victorin, raconte son expérience à travers le système de justice. C’est d’ailleurs cette raison qui motive la victime à faire connaître son identité.
De son côté, Harold LeBel ne s’est pas opposé à cette demande.
En novembre, M. LeBel avait été déclaré coupable d’agression sexuelle par un jury au palais de justice de Rimouski. Il avait été condamné à huit mois de prison.
Le même jour, Catherine Fournier avait fait une publication sur ses réseaux sociaux soulignant qu’elle se sentait forte et fière.
Harold LeBel est finalement sorti de prison à la fin du mois de mars après avoir obtenu une libération conditionnelle.
Les faits qui lui sont reprochés remontent à 2017 alors que Lebel et sa victime, alors âgée de 24 ans, siégeaient tous les deux à l’Assemblée nationale au sein du caucus péquiste.
Lors du procès, la plaignante avait rappelé au tribunal que l’accusé avait tenté de l’embrasser dans son appartement de Rimouski, avait dégrafé son soutien-gorge puis avait passé la nuit à la toucher.
M. LeBel, qui a toujours plaidé la non-culpabilité devant la cour, se défendait en affirmant qu’il s’agissait d’un baiser consensuel.
Rappelons que Harold LeBel avait été interpellé par la Sûreté du Québec (SQ) en décembre 2020 à Rimouski. L’ex-député avait été contraint de quitter le caucus péquiste au moment de son arrestation, le temps que la lumière soit faite sur l’affaire.