Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, a présenté hier le premier budget du gouvernement Carney. Ce budget est marqué par une augmentation significative des dépenses militaires et un accent mis sur l’attraction des capitaux privés.
Ce budget prévoit aussi des compressions dans presque tous les ministères, sauf ceux liés à la défense et aux affaires autochtones.
Le budget 2025-2026 prévoit des dépenses de 585,9 milliards de dollars et un déficit de 78,4 milliards de dollars. Une part importante de ces dépenses est allouée à la défense, avec plus de 16 milliards de dollars supplémentaires par an pour les Forces armées canadiennes. Ce financement servira principalement à développer l’infrastructure de défense et à acheter de l’équipement militaire, en grande partie aux États-Unis.
Le budget prévoit également le renforcement des contrôles frontaliers, avec l’embauche de 1000 agents des services frontaliers et 1000 agents de la GRC.
Ces deux mesures font suite aux pressions de l’administration Trump aux États-Unis, qui réclame depuis sa réélection que le Canada renforce la sécurité à la frontière et augmente ses dépenses pour l’armée.
Réductions budgétaires
Parallèlement, le budget impose des compressions de 15% sur trois ans à la plupart des ministères, affectant des programmes tels que le programme 2 milliards d’arbres et le Fonds du Canada pour les espaces culturels.
Selon l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques, ces réductions risquent d’affaiblir la capacité des agences fédérales dans des domaines essentiels comme la protection des milieux naturels et la recherche scientifique.
En outre, le gouvernement vise à réduire le nombre de fonctionnaires fédéraux de 40 000 postes d’ici 2028-2029.
L’IRIS dénonce aussi que les mesures environnementales du budget sont limitées, se concentrant sur la «compétitivité climatique» plutôt que sur des actions concrètes pour la protection de l’environnement.
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