National

Pascal Bérubé tenté par la chefferie du PQ

Ayant peu d’appétit pour les «sauveurs» d’une formation politique, le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, n’écarte pas du tout la possibilité de se lancer dans la course au leadership du Parti québécois.

C’est la première fois que l’ex-ministre délégué au Tourisme tient de tels propos depuis l’élection du 7 avril dernier, lui qui a pourtant obtenu la plus grosse majorité parmi tous les députés péquistes, soit 11 313 voix. D’autant qu’il a été très bien perçu dans le secteur du tourisme québécois.

Les observateurs ont beau dire que le Parti québécois veut et doit prendre son temps avant de trouver un remplaçant à Pauline Marois, il n’en reste pas moins que certains candidats s’activent déjà très sérieusement quoique discrètement. Le député de Matane-Matapédia a déjà reçu un appel d’un candidat potentiel lui demandant son appui si jamais il sollicitait le poste. «La lutte est bel et bien commencée», confirme Pascal Bérubé.

Lui-même est régulièrement sollicité par des membres de sa formation politique et des sympathisants d’autres formations «qui votent pour l’homme plutôt que le parti» pour poser sa candidature à la chefferie du PQ. On sait que dans sa propre circonscription, Pascal Bérubé a ratissé large au cours des élections de 2012 et 2014, s’attirant de nombreuses voix autres que celles généralement dévolues au Parti québécois.

Ambitieux, il l’est, une qualité dans son cas, mais avant tout, il dit vouloir observer «l’offre» des candidats déjà en lice bien avant le signal du départ de la course. Serein, confiant en ses moyens, M. Bérubé a dit au représentant de l’Avantage qu’il peut faire tout aussi bien que tous les candidats qui se sont affichés plus ou moins ouvertement depuis la débâcle des dernières élections générales. «Je ne me sens pas du tout complexé d’aspirer à la chefferie du PQ. Je me suis toujours comporté comme un gagnant», plaide-t-il sans jamais nommer un collègue désireux de succéder à Pauline Marois.

De toute façon, candidat ou pas, Pascal Bérubé compte bien participer avec toute l’énergie qu’on lui connaît à la relance de sa formation politique, se disant très préoccupé par les faibles résultats obtenus. «Je ne me sens pas du tout complexé d’aspirer à la chefferie du PQ.»

Articles récents du même sujet

Exit mobile version