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Sa majesté Lise 1ère

Il était une fois, dans un pays de grands froids, une petite reine. La nuit comme le jour, qu’il fasse beau ou mauvais, elle déposait des bouquets de bonheur chez tous ses sujets. La petite reine ne faisait rien comme les autres. Même au Tim Hortons, c’était du café royal et rien d’autre que devait lui servir son hôte. Et quand venait le moment de fêter un membre de sa noble famille, la facture, c’est au bon peuple qu’elle la refilait sans faute.

Dans ses fonctions, rien ne plaisait davantage à la petite reine que de donner du rêve aux membres de sa cour. Pour ce faire, sans relâche et jour après jour, elle allait au chevet de quiconque savait sagement attendre son tour. Combien de malades et d’autres pauvres gueux ont ainsi pu fuir la triste réalité qui les accablait. Suffisait que Lise 1re, pleine de foi, impose les mains sur ces nécessiteux et, miraculeusement, leur vie se transformait.

Consciente et digne de son rang, la petite reine choisissait évidemment toujours les plus beaux vêtements. Dans une seule journée, elle pouvait ainsi les changer trois et parfois même quatre fois dès qu’elle en avait le temps. Vu ses fonctions de haut vol, hors de question pour elle d’aller courir les soldes. En conséquence, toutes les fringues à rabais, c’est généreusement aux femmes les plus démunies de son empire qu’elle les concédait.

Vint le jour où le bon peuple, impressionné par un pareil décorum, voulut connaître les allées et venues de sa bien-aimée patronne. «Taisez-vous, qu’elle leur répondit, je n’ai de comptes à rendre à personne! Si vous continuez à m’importuner ainsi, je vous montrerai qu’en moi sommeille une véritable lionne!»

La populace, bourrée d’impies, a préféré poursuivre son investigation. Et Lise 1re, chutant de son trône, est devenue la honte de ce qui fut jadis son royaume.

Qui a dit qu’il fallait toujours une belle finale aux contes de fées? Ce que l’on comprend maintenant, c’est que parfois, moins on en sait, mieux c’est…

Le procès de Lise Thibault reprendra le 2 septembre prochain.

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Je suis allé à Osheaga ce week-end. Pour résumer ça en un mot : fabuleux. La musique, le beau monde, l’ambiance mauditement cool, l’aménagement du site, l’expertise de l’organisation, etc. Et tout ça à cinq minutes du centre-ville par le métro. Essayez de trouver mieux ailleurs. Osheaga est un événement exceptionnel.

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Parlant d’Osheaga, ça a l’air que si l’on attachait bout à bout tous les selfies pris là-bas et publiés un peu partout en fin de semaine, on pourrait faire le tour de la terre deux fois… et peu importe l’endroit où on mettrait le doigt dans la ribambelle, on tomberait sur Herby Moreau. Ou sur Anne-Marie. Ou sur Rebecca…

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Dans la foulée de l’affaire de la madame qui a déplumé son oiseau dans le métro et qui trouve ça tout à fait normal d’agir ainsi vu ses origines Inuit, je vous annonce que je ferai un petit potager dans le terre-plein du boulevard René-Lévesque, à l’endroit même où mon père est né, juste au coin de la rue Saint- Timothée. Vous comprendrez que mes racines québécoises font de moi un mangeur de soupe aux légumes invétéré et que rien ni personne ne pourra m’interdire le droit de cultiver la terre de mes ancêtres. Et gare à celui qui s’opposera à mon projet, je vais lui descendre un coup de louche en plein front.

Ma culture, j’y tiens. Et ma soupe aussi.

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PK a finalement signé. Yé! On garde donc avec le CH le premier joueur vedette en 30 ans qui n’est pas un gardien de but. On dira ce que l’on voudra sur le gars et sur son égo gros comme ça, lors des dernières séries, il fut le leader incontesté de la bande. Qu’on lui donne le C du capitaine ou non n’y changera rien. Le chef incontesté, c’est lui et lui seul. Maintenant équipé d’un contrat de 8 ans, il survivra probablement à Michel Therrien, ce qui doit souverainement faire suer ce dernier. Maudite vie…

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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