Voici venu le temps pour moi, chers lecteurs et lectrices, de vous proposer ma revue de l’année en matière d’environnement.
Scène internationale
J’entendais l’autre jour le journaliste Charles Tisseyre sur les ondes de Radio-Canada parler de l’entente sur les changements climatiques signée entre la Chine et les États-Unis comme de la nouvelle de l’année sur le plan environnemental. Je suis tout à fait d’accord avec lui.
Le Sommet des chefs d’État sur les changements climatiques, organisé à New York en septembre dernier par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a beaucoup retenu l’attention. La grande marche des peuples, à laquelle j’ai participé et qui a réuni plus de 600 000 personnes, ainsi que des marches organisées dans plus de 178 villes dans le monde, constituent des moments forts de la mobilisation mondiale sur le climat ces dernières années.
Malgré ces nouvelles encourageantes, l’Organisation météorologique mondiale a déjà annoncé que l’année 2014 sera probablement l’année la plus chaude jamais enregistrée, alors que la température de la planète a continué d’être au-dessus des moyennes du 20e siècle, et ce, au cours de chacun des mois de l’année.
Canada
La situation au fédéral continue d’être pitoyable, et le secrétaire général de l’ONU montre même du doigt, publiquement, le manque d’efforts du gouvernement de Stephen Harper dans la lutte contre les changements climatiques. N’insistons pas, c’est trop déplorable!
Québec
Le dossier qui a le plus retenu l’attention au Québec en 2014 est sans conteste celui du projet de pipeline Énergie Est de la compagnie TransCanada. Est-ce que la brillante idée d’aller mettre un port pétrolier à Cacouna, à quelques centaines de mètres de l’aire de reproduction du béluga du Saint-Laurent, ainsi que la mobilisation citoyenne, auront raison du projet en 2015?
Sur ce, passez de joyeuses Fêtes, et on se retrouve en 2015!
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Combustibles fossiles
L’année se termine sur une note plutôt sombre pour les adeptes des combustibles fossiles.
- Moratoires de facto sur les gaz de schiste annoncés au Québec, au Nouveau-Brunswick et dans l’État de Washington en l’espace d’une semaine.
- Baisse des prix du pétrole, qui va coûter à l’économie canadienne plusieurs milliards de dollars.
- La Bourse du carbone, qui va voir arriver un nouveau joueur après le Québec et la Californie, soit l’État de Washington (et peut-être bientôt aussi l’Ontario).