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Les taxes foncières doivent être remplacées, dit l’IRIS

Les taxes foncières sont «régressives» et doivent être graduellement remplacées par d’autres options, affirme l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) dans une note économique qui sera publiée jeudi matin.

«Les taxes foncières sont régressives, puisqu’elles ne tiennent pas compte de la capacité de payer», affirme le chercheur Louis Gaudreau, co-auteur du rapport. Il explique qu’au Québec, entre 2001 et 2011, la valeur foncière des bâtiments a augmenté de 53% en moyenne, alors que les revenus n’ont augmenté que de 12.1%.

Il rajoute que le fardeau fiscal n’est pas le même pour tous les propriétaires, puisque le taux de la taxe est unique pour l’ensemble des immeubles d’un arrondissement. Un propriétaire moins aisé se retrouverait à payer plus de taxes proportionnellement à son revenu qu’un propriétaire plus fortuné.

L’IRIS propose entre autre de remplacer progressivement la taxe foncière par un impôt sur le revenu, une mesure qui n’augmenterait pas la facture pour les résidants.

«Je ne partage absolument pas l’opinion qui est émise», lance d’entrée de jeu Danielle Pillette, professeure en études urbaines et touristiques à l’Université du Québec à Montréal. Elle illustre entre autres que le recours aux taxes foncières prémunit les municipalités des récessions, puisque la valeur des demeures est plus stable, lorsque comparé aux salaires ou aux niveaux de consommation.

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