J’ai encore une fois été horrifié par la vidéo où l’on voit deux aînés couchés sur le plancher de leur chambre de la résidence Cooke, à Trois-Rivières, en attendant les préposés de l’endroit qui ne suffisaient pas à la tâche. Dans un monde connecté sur la réalité, on ne traiterait jamais des animaux ainsi. Mais dans l’univers des gestionnaires de carrière qui ne savent plus trop ce qu’est la misère, on semble voir les choses d’une autre manière…
Comment doit-on réagir quand le responsable du CSSSSSSSSS machin-truc de la région déclare que le ratio d’un préposé pour 13 patients était respecté au moment de l’incident? La belle affaire! Il trouve ça suffisant, lui, qu’une seule personne soit responsable de la sécurité de 13 vieillards quand 90 % d’entre eux représentent un haut risque de chute? Coudonc, c’tu moi qui suis viré sur le capot? Juste à repenser à cette «brillante» analyse du Monsieur, excusez-moi, mais le court supplice de la botte au cul revient me hanter…
Pourrions-nous suggérer à Monsieur le gestionnaire de nos santés qu’à la lueur des événements, son ratio est à revoir, genre, tout de suite? Sans trop vouloir l’inquiéter avec sa déficience émotionnelle, ce qui lui semble correct sur le plan administratif ne correspond pas à un minimum de dignité humaine. En d’autres mots : UN PRÉPOSÉ POUR 13 MALADES, C’EST PAS ASSEZ! Et on ajoutera qu’il est honteux, comme il l’a fait, de considérer qu’un délai d’intervention de deux minutes dans une situation pareille soit normal. Excusez-moi, M. le PDG des services sociaux, mais vos normes et vos épais cartables de procédures, on s’en cr…
La population vieillit et va vieillir encore davantage. Dans les circonstances, on ne devrait pas se contenter du minimum, mais plutôt viser le maximum pour la simple et bonne raison qu’il y aura éventuellement un maximum de citoyens qui aura besoin de soins prolongés. Me semble que le calcul ne devrait pas être difficile à faire, bonyeu… On attend quoi pour e-x-i-g-e-r des changements immédiats chez ces génies de l’administration publique? On attend quoi…?
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Y a-t-il quelqu’un à la tête de la Ville de Saint-Lambert qui va un jour accepter qu’il ne sert à rien de vouloir «limiter» le niveau sonore des spectacles qui se tiennent de l’autre côté de la grande flaque, dans le parc Jean-Drapeau? Les festivals sont là pour y rester, point final. Plutôt que d’y aller de vœux pieux et de requêtes irréalistes, il serait sans aucun doute préférable pour cette charmante petite municipalité d’inviter les participants de ces différents festivals à traverser le pont Victoria pour aller casser la croûte et ainsi profiter de cette manne inespérée en pleine saison creuse. La rue principale de Saint-Lambert étant parfaitement moribonde, sûr qu’un peu de visite dans le coin ferait le plus grand bien. Même si celle-ci porte des t-shirts aux manches coupées et quelques piercings bien visibles, la «propreté» du territoire ne serait pas mise en péril, promis juré…