Politique

Denis Coderre devient conseiller stratégique pour Groupe Hélios

Après avoir été battu par la mairesse de Montréal, Valérie Plante, aux dernières élections, Denis Coderre devient conseiller stratégique pour le Groupe Hélios. L’entreprise se spécialise dans la gestion des infrastructures récréatives et industrielles dans les secteurs de l’eau et du bâtiment.

L’ancien politicien en a fait l’annonce sur ses pages personnelles LinkedIn et Facebook mardi après-midi. «Très heureux de faire partie de l’équipe. Merci pour la confiance, a-t-il écrit. Groupe Hélios est une magnifique entreprise québécoise et un leader dans l’industrie de l’eau qui fait plus souvent qu’autrement œuvre de service essentiel pour les régions, pour plusieurs communautés autochtones et le monde municipal.»

Selon Denis Coderre, l’avenir de l’eau et de sa gestion doit être une priorité dans une économie verte et une politique réelle de développement durable. «L’eau douce est une denrée essentielle pour la vie, précise-t-il. Il faut la protéger, la respecter et surtout assurer sa pérennité et son accessibilité; il y va de l’avenir et de la survie de notre planète et de notre société.»

M. Coderre poursuit en mentionnant que plusieurs projets d’extension et d’acquisitions tant au Québec et au Canada que sur la scène internationale sont dans les cartons.

Deux défaites cuisantes

Rappelons que Denis Coderre avait annoncé (à nouveau) son départ de la vie politique après une deuxième défaite cuisante face à Valérie Plante l’automne dernier. «Je ne serai plus dans la vie politique, je vais faire autre chose», avait-il affirmé.

L’ex-maire de Montréal n’avait pas réussi à convaincre les Montréalais de lui confier à nouveau les rênes de la mairie. Il a récolté 38% des votes exprimés, contre 52% pour la mairesse Valérie Plante. Maigre consolation également du côté des arrondissements, où son parti Ensemble Montréal a réussi à faire élire six maires d’arrondissement, contre 11 pour Projet Montréal.

En conférence de presse, Coderre avait dit aux journalistes que ce qui l’avait le plus déçu de la campagne électorale était le faible taux de participation. «Si vous avez juste 26-27%, on commence à ressembler à une grosse commission scolaire», avait-il mentionné. Il avait aussi affirmé ne pas avoir «fait de campagne sale».

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