Politique

Crise du logement: des manifestants au congrès national de la CAQ

À l’occasion du congrès national de la Coalition avenir Québec (CAQ), qui se déroule à Drummondville, la tension est montée d’un cran avec la présence de manifestants dénonçant la passivité du gouvernement en matière de logement.

À l’appel du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), des locataires de plusieurs villes – Montréal, Sherbrooke, Longueuil, Berthierville et Joliette – ont montré leur mécontentement concernant l’ordre du jour du congrès de la CAQ qui n’inclut pas la crise du logement.

«Il n’y a pas de quoi être fier quand des centaines et des centaines de ménages sont à la veille de se retrouver sans logis durant la période des déménagements, quand les loyers sont devenus hors de prix pour un nombre grandissant de locataires, quand des ménages toujours plus nombreux se font évincer et que la réalisation de logements sociaux se fait au compte-goutte», a déclaré Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU.

Selon le regroupement, Drummondville est d’ailleurs un symbole de la crise du logement. L’an dernier, «760 ménages ont fait appel au service d’aide à la recherche de logement mis en place par l’Office d’Habitation Drummond».

Le FRAPRU déplore également que le projet de loi 37 ne prévoie rien contre les évictions frauduleuses «qui contribuent pourtant à la hausse du nombre de ménages à risque de se retrouver sans-logis».

Le gouvernement Legault a déposé mercredi le projet de loi 37 à l’Assemblée nationale. Dorénavant, les propriétaires de logements, nouvellement construits, pourront augmenter leurs loyers sans limites pendant trois ans, au lieu de cinq.

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