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Culture

That’s My Boy: Sandler dans la cour des grands

Ned Ehrbar - Metro World News

Adam Sandler tient la vedette d’une comédie destinée à un public plus âgé que d’habitude dans That’s My Boy.

Ceux qui ne sont pas de grands fans du type d’humour d’Adam Sandler trouveront peut-être ça difficile à croire, mais c’est pourtant vrai : il n’a jamais tenu la vedette d’une comédie classée 16 ans et plus avant son plus récent film, That’s my Boy (Ça, c’est mon gars), réalisé par John Morris et Sean Anders. Si ses rares efforts du côté du drame étaient réservés aux plus vieux, Sandler est toujours demeuré dans le territoire «13 ans et plus» en ce qui concerne les comédies. Et ç’a été payant pour lui, puisqu’au cours des cinq dernières années, seuls deux de ses films – le drame Funny People et le navet Jack and Jill – ont rapporté moins de 100 M$ au box-office américain.

Sur le plan international, ses films ont rapporté 3,2 G$. Alors, si jouer pour un public de collégiens a été si lucratif, pourquoi prendre le risque de devenir plus «salé» maintenant? «J’ai fait des trucs ces dernières années dans lesquels j’ai eu l’occasion de jurer un peu, et ça m’a bien plu, admet-il, ajoutant toutefois que la décision de viser un public de plus de 16 ans pour That’s my Boy a été motivée purement par l’histoire elle-même. «C’était un scénario très drôle, tout simplement. J’aimais l’idée de passer du temps avec tous ces gens.  [Andy] Samberg m’a en fait appelé pour me dire à quel point il aimait le scénario, et ça m’a motivé. C’est tout!»

Mais ce n’est certainement pas vraiment «tout» pour Sandler – qui a prouvé qu’il était un producteur de talent avec cette production Happy Madison. Après tout, ces dernières années, les comédies pour les 16 ans et plus sont devenues une proposition viable pour les studios, spécialement après le succès de films comme The Hangover et Bridesmaids. L’homme qui a fait des millions en restant un enfant n’a pas pu ne pas remarquer un tel changement.

«C’était amusant de pouvoir parler de la même façon que je parle dans ma salle de bains, dit Sandler. J’ai grandi en jurant beaucoup. Ça me semblait naturel. Mes parents me disaient d’arrêter, ils n’aimaient pas mes albums, comme ils n’aimaient pas  plusieurs choix que j’ai faits dans ma vie. Puis, mon père est décédé… il n’est donc plus là pour me crier après. J’ai dit à ma mère : “Voilà encore plus de gros mots, assieds-toi et apprécie!”»

Néanmoins, si Sandler a eu beaucoup de plaisir, il affirme qu’il fonctionne toujours projet par projet –  ce qui pourrait bien changer si That’s my Boy obtient de bons résultats au box-office. «Si on me propose un film 16 ans et plus, que je l’aime et que je m’y identifie, oui, je pourrais le faire, dit-il. Mais je ne sais pas ce que je ferai à l’avenir. Je ne le sais jamais vraiment, à vrai dire!»

Saturday Night Live: de beaux souvenirs
Jouer avec Andy Samberg – qui a récemment annoncé son départ de Saturday Night Live – a donné à Adam Sandler, lui-même vétéran de l’émission, l’occasion de revisiter son propre départ de SNL, il y a 17 ans. «Ça fait peur, de quitter cette équipe… SNL, c’est comme une famille, dit-il. Il y a 20 épisodes par année et il y en a forcément certains où on peut faire ce qu’on veut. Quand on nous enlève ça, il n’y a plus de bouée de sauvetage. Il faut découvrir comment s’en tirer par soi-même.»

A-t-il un conseil pour l’avenir immédiat de Samberg? Sandler l’avertit que la partie la plus difficile se produira à l’automne, quand SNL recommencera sans lui. «Je me souviens d’avoir regardé des épisodes après avoir quitté et de m’être dit : “Merde! Ils peuvent s’en tirer sans moi!” Ça fait mal, avoue-t-il. Quand on quitte, tout le monde s’en remet rapidement, personne ne se dit : “Oh, je m’ennuie de ce gars…” mais plutôt : “Bon, enlevez ce mec du chemin et allons-y!” Ça fait mal de regarder l’émission au début, et puis on recommence à l’aimer. On s’ennuie, mais on est content d’être à la maison à regarder l’émission pendant qu’eux travaillent.» n. ehrbar

That’s my Boy
En salle dès vendredi

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