D’abord un avertissement. Le texte qui suit contient plusieurs divulgâcheurs pour le premier épisode de la septième saison de Game of Thrones, présenté dimanche soir à HBO.
Maintenant, passons aux choses sérieuses. De mémoire de fan, peu de saisons de la populaire série avaient commencé avec autant d’aplomb que la septième. Voici cinq éléments qui nous ont particulièrement épaté.
Départ canon
Arya Stark donne le ton dans une magnifique scène présentée avant le générique d’ouverture. La plus attachante des Stark (désolé, Jon) est maintenant en plein contrôle de ses habiletés d’assassine. Et c’est glorieux, un peu comme lorsqu’on constate que Luke est devenu un Jedi au début de Return of the Jedi.
La soif de vengeance du meilleur personnage de Game of Thrones qui ne s’appelle pas Tyrion est toujours aussi grande. Ce qui reste de la maison Frey en fait les frais. Arya demande à une des rares survivantes du massacre de passer le message suivant: «Le Nord se souvient.» Juste parfait!
Retour à la maison
La dernière fois qu’on a vu Daenerys, elle mettait les voiles vers Westeros, accompagnée d’une puissante armée et de ses dragons, bien sûr. Elle est maintenant de retour à la maison, à Dragonstone, fief des Targaryen dans les Sept Royaumes. Dans les saisons précédentes, on avait pu voir Stannis Baratheon à Dragonstone, mais pour la première fois dimanche, nous avons admiré la forteresse dans toute sa majesté.
Une belle façon de souligner la différence de stature entre Stannis et Daenerys. Il semble également que le château soit construit sur une mine d’obsidienne (dragonglass), ce que ses nouveaux occupants ignorent pour l’instant. Jon Snow, maintenant roi du nord, l’apprendra bientôt de la plume de Sam. L’inévitable rencontre entre Jon et Daenerys approche enfin.
La nouvelle Sansa
Peu de personnages ont autant souffert que Sansa Stark dans Game of Thrones. Cela dit, toutes ces épreuves semblent avoir fait d’elle une brillante stratège. On est très loin de la jeune ingénue croyant que Joffrey était
le prince charmant. Jon Snow, son demi-frère (pas vraiment, mais bon…), devra l’écouter s’il veut défendre le Nord, autant contre les White Walkers que contre les Lannister.
Sansa n’hésite pas à le confronter durant une séance du conseil des seigneurs du Nord. Elle essaie aussi de lui faire réaliser que la stupidité de Ned et de Robb leur a coûté la vie. Jon devra être plus brillant qu’eux. Au moins, on sait qu’il est bien entouré.
Cersei prête à tout
Cersei Lannister, l’architecte de la brillante (et explosive) finale de la sixième saison, est maintenant la reine de Westeros. Cependant, comme sont amant frère Jaime le souligne, elle contrôle, au mieux, trois royaumes. Les Lannister devront aller chercher de puissants alliés s’ils veulent vaincre les forces qui s’organisent autour d’eux. Maintenant sans enfants, Cersei est prête à tout pour conserver le trône, même à s’associer à Euron Greyjoy, qui, de l’aveu de l’acteur qui le joue, Pilou Asbaek, est encore plus sadique et détestable que Joffrey Baratheon et Ramsay Bolton. Il promet d’ailleurs un cadeau à Cersei pour gagner son cœur. Gageons que ce ne sera pas une NES Classic.
Les joyeux compagnons
Même s’il est toujours aussi bourru, Sandor Clegane (The Hound) semble avoir trouvé sa place au sein de la fraternité des sans bannière (une version un peu plus sombre des Joyeux compagnons de Robin des Bois).
The Hound continue aussi à montrer les traces d’humanité qu’on avait commencé à apercevoir en lui pendant la sixième saison. Une vision dans le feu lui fait comprendre le danger que court le Nord. Une rencontre entre lui et Tormund, le meneur du peuple libre (Free Folk), maintenant responsable de la première ligne de défense contre les White Walkers, serait savoureuse.