Culture

Navid Negahban: dans la peau du vilain… et du bon gars

Matt Juul - Metro World News

En vedette dans la série télé Legion et, bientôt, dans le long métrage Aladdin, l’acteur Navid Negahban discute des deux personnages royaux très différents qu’il y incarne.

Navid Negahban avait tout juste terminé le tournage du nouveau film Aladdin en prises de vue réelles lorsqu’il a reçu un coup de fil du créateur de la série Legion, Noah Hawley.

Avec le départ précipité de l’acteur Saïd Taghmaoui (Sameer dans Wonder Woman), cette série Marvel, diffusée sur FX, avait besoin d’un nouvel acteur pour incarner Amahl
Farouk. Ce personnage, un mutant télépathe diabolique connu sous le nom de Shadow King, peut prendre possession du corps ou de l’esprit de ses ennemis… ou les impressionner avec quelques pas de danse. Bien que ce personnage de supervilain et la vision de Noah Hawkley aient convaincu l’acteur d’accepter ce rôle, il a dû mettre les bouchées doubles, puisque la production n’avait que quelques semaines pour tourner à nouveau les scènes avec Shadow King.

«Ç’a été toute une aventure, lance Navid Negahban à Métro. Lorsque je me suis joint à la distribution, on m’a remis neuf scénarios, et j’ai dû regarder la première saison en une journée pour me mettre dans le bain et bien comprendre ce que je devais faire.»

Heureusement, l’acteur était entouré d’une distribution quatre étoiles qui l’a aidé à s’intégrer rapidement. Devant la caméra, Shadow King a dû envahir les esprits de Lenny (Aubrey Plaza), Oliver (Jemaine Clement) et David (Dan Stevens), le personnage principal de la série. Navid Negahban encense ses partenaires de jeu, qui lui ont permis de bien saisir les particularités du personnage, complexe et étrange.

«Aubrey a fait un travail remarquable pour poser les assises de mon rôle. Elle a mis la barre très haut, explique l’acteur. Dan et Aubrey ont réussi à définir l’âme du personnage. Je suis arrivé sur le plateau et je les ai laissés me guider.»

Legion est une série vraiment éclatée. Quels défis posait le rôle de Shadow King?
Le défi, pour moi, a été de m’effacer et de laisser le personnage prendre le dessus. Il parle quatre langues différentes. Il existe depuis les débuts de l’univers. Shadow King représente à lui seul un immense univers à découvrir. David se perd parfois dans son esprit, plane et ne sait plus où il est ni ce qu’il fait. Pour moi, ça représente très bien l’esprit de la série.

Qu’est-ce qui fait de Shadow King un méchant si unique et si terrifiant?
Sa capacité de montrer la vérité. C’est ce qui le rend si effrayant. Il est aussi très imprévisible. Il a beaucoup de chagrin en lui. Il le laisse transparaître mais, en même temps, il y a quelque chose de très doux en lui. Personne ne se croit vilain dans la vie. Je ne crois pas qu’il se voie ainsi.

La série est reconnue pour ses chorégraphies. Les fans ont-ils le plaisir de vous voir vous déhancher dans la deuxième saison?
On y voit quelques pas. Mais je ne crois pas être en mesure de maintenir le rythme imposé par Dan et par Aubrey!

Vous avez joué plusieurs mauvais garçons au fil des ans. Ça doit faire du bien de jouer un bon gars, le sultan, dans le nouveau Aladdin en prises de vue réelles. À quoi les fans doivent-ils s’attendre du film qui sortira l’an prochain?
Ç’a été un vrai plaisir. Sur le plateau, c’était un véritable terrain de jeu. Ce personnage est drôle et tendre. Mais c’est aussi un père angoissé, qui s’en fait pour sa fille. Vous allez adorer ce film. Je ne sais pas ce que j’ai le droit de révéler, mais je vous dirai que c’est différent du film d’animation. On va plus en profondeur avec les personnages. On découvre un peu leurs  histoires.

Croyez-vous qu’à la manière de Black Panther, Aladdin sera un jalon dans la culture pop pour – cette fois-ci – les communautés du Moyen-Orient?
Je l’espère. Tout le monde a été très respectueux pour ce qui est des détails culturels et de l’histoire de chaque personnage. L’équipe a tenté de respecter et d’honorer ce coin du monde, la culture moyen-orientale. Je crois que ça paraîtra à l’écran. J’en suis très fier. La distribution des rôles a été longue, car on voulait trouver les bons interprètes. Il ne s’agissait pas de dénicher les plus grands noms de Hollywood mais bien de trouver les bonnes personnes pour chaque rôle.

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