Bien qu’ils ne soient pas considérés comme des travailleurs essentiels, les artistes jouent un rôle crucial depuis le début de la pandémie. À plusieurs reprises dans ses conférences de presse quotidiennes, Dr Horacio Arruda a souligné l’importance de leur travail. Que ce soit en nous faisant rire, pleurer ou parfois pleurer de rire, leur présence est réconfortante à plusieurs égards. Retour sur leur contribution à notre bien-être en cinq temps.
En musique
Depuis leur salon ou leur balcon, les musiciens et chanteurs continuent à être nombreux à apporter un baume sur nos cœurs et à adoucir les mœurs. Impossible de tous les nommer tellement ils sont nombreux, mais on doit de souligner le travail exemplaire de Martha Wainwright qui, dès les premières semaines de la pandémie, a mené une série de chants depuis son balcon. On a également été sous le charme de Patrick Watson, Elisapie, Ariane Moffat, Yannick Nézet-Séguin, Chilly Gonzales, Safia Nolin et de nombreux autres artistes sur plusieurs tribunes, tant à la télé, à la radio que sur les réseaux sociaux.
En humour
Les humoristes ont été parmi les premiers à nous divertir dès le début du confinement. Ils sont plusieurs à avoir partagé de drôles de contenus sur leurs réseaux sociaux, mais deux en particulier nous ont fait tordre de rire grâce à leur belle folie: Arnaud Soly et Mathieu Dufour. Le premier a présenté pendant deux mois des improvisations en direct sur Instagram dans la peau de divers personnages éclatés, dont Brian l’infirmier du 811. Le deuxième a animé avec brio le talk-show virtuel Show-Rona Virus pendant 50 soirs et continue de nous divertir en partageant ses anecdotes toutes plus abracadabrantes les unes que les autres.
En arts vivants
Malgré la situation très précaire des artistes de la scène, plusieurs d’entre eux ont fait preuve de grande originalité pour rester en contact avec le public. C’est le cas du projet Les Balconfinés, de la compagnie de théâtre Drôladon, qui offre des performances dans les cours de HLM de Rosemont.
En cirque, la troupe d’Alfonse défile régulièrement dans les ruelles d’Hochelaga-Maisonneuve, tandis que le quatuor d’acrobates PCU (pour Performance circassienne d’urgence) se produit dans les stationnements de résidences pour personnes âgées.
En jeunesse
Pier-Luc Funk cartonne auprès des jeunes. Ce n’est pas pour rien qu’on le voit partout ces derniers temps: en plus de coanimer Les suppléants avec Catherine Brunet sur Télé-Québec et d’avoir été du rassemblement Une chance qu’on s’a, il sera à la barre du Bal Mammouth en compagnie de Sarah-Jeanne Labrosse le 19 juin, question de faire vivre un semblant de bal des finissants aux jeunes du secondaire. On l’a aussi vu dans l’hilarante comédie Rue King (Club Illico), la sympathique émission Code C (Vrak.Tv) et même dans une conférence de presse du premier ministre. Et on n’est toujours pas tanné de lui!
En télé et radio
Depuis le début du confinement, les émissions de variétés du petit écran ont su s’adapter à la situation hors du commun pour répondre aux besoins des téléspectateurs tout en respectant les consignes sanitaires. On pense à Tout le monde en parle, dont la saison a été prolongée et diffusée en direct, ainsi qu’à Infoman, En direct de l’univers, l’émission spéciale Une chance qu’on s’a et Bonsoir bonsoir! qui se poursuit tout l’été. On a même eu droit à deux nouveautés créées dans l’urgence : Un phare dans la nuit animée par Marc Labrèche (désormais en formule hebdomadaire) sur ICI Première et Ça va bien aller, qui a été animée de main de maître par Fabien Cloutier et Marie-Soleil Dion.