Le rappeur américain DMX est mort vendredi dans un hôpital de la banlieue new-yorkaise, où il était hospitalisé dans un état critique depuis une semaine. Il avait 50 ans.
DMX, de son vrai nom Earl Simmons, l’une des grandes figures du hip-hop de la fin des années 90 et début des années 2000, avait été hospitalisé vendredi dernier après un infarctus à l’hôpital de White Plains, au nord de New York.
«Earl était un combattant qui s’est battu jusqu’au bout», a indiqué sa famille dans un communiqué largement repris sur les réseaux sociaux juste après l’annonce de sa mort. «Il aimait sa famille de tout son coeur, et nous chérissons les moments passés avec lui (…) Sa musique a inspiré d’innombrables fans à travers le monde.»
«DMX était un artiste brillant et une inspiration pour des millions de gens à travers le monde», a souligné de son côté Def Jam Recordings, maison de disque avec laquelle il avait sorti plusieurs de ses albums les plus connus, dans un communiqué séparé.
«Son message de victoire par le combat, sa recherche de lumière pour sortir de l’obscurité, sa quête de vérité et de grâce nous a rapprochés de notre propre humanité».
«Il n’était rien de moins qu’un géant (…) Sa légende vivra à jamais».
Sa famille devrait communiquer prochainement sur l’organisation de ses funérailles. Lundi, plusieurs centaines de ses fans s’étaient retrouvés devant l’hôpital pour prier pour son rétablissement.
Auteur de huit albums, le dernier en 2015, DMX faisait partie des figures les plus sombres du hip-hop, exposant ses démons intérieurs dans des morceaux qui lui ont valu un succès aussi bien commercial qu’auprès de la critique.
Connu pour avoir eu des problèmes de drogue, il avait notamment fait une cure de désintoxication en 2019.
Il a eu, tout au long de sa carrière, souvent maille à partir avec la justice, avec des inculpations pour possession de stupéfiants, cruauté envers les animaux, conduite dangereuse, non-paiement de pension alimentaire, ou encore s’être fait passer pour un agent fédéral.