Culture

Arts visuels: quand la nature nourrit l’art

Un homme en scaphandrier est accroupit devant un énorme aquarium dans l'exposition «We Live in an Ocean of Air» de Marshmallow Laser Feast.

«We Live in an Ocean of Air» de Marshmallow Laser Feast

En synergie avec la question environnementale, le monde des arts visuels montréalais promet d’en mettre plein la vue cet automne. Voici notre sélection des expositions les plus attendues.

Sumarnótt: la mort est ailleurs

À la fin de septembre, le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) invite les visiteurs à plonger dans l’univers de l’artiste islandais Ragnar Kjartansson grâce à une projection sur sept écrans. Filmée au pied du volcan Laki et réalisée avec la collaboration des groupes mùm et The National, l’œuvre se veut une méditation musicale sur l’amour, la mort et les relations humaines.

Du 28 septembre au 2 janvier au MBAM.

Ragnar Kjartansson (né en 1976), Sumarnótt, 2019. Collection Giverny Capital

We live in an ocean of air  

Le studio britannique Marshmallow Laser Feast a conçu une installation immersive qui met en lumière le lien fondamental entre les animaux et les plantes. À l’aide d’une combinaison unique de technologies – réalité virtuelle, moniteurs de fréquence cardiaque et capteurs de respiration –, les visiteurs seront complètement immergés dans un monde qui va au-delà de la perception humaine. 

Dès le 28 septembre au Centre Phi.

Êtres/lieux 

La Galerie de l’UQAM accueille cet automneune exposition majeure d’Enrique Ramírez. À travers l’allégorie de la mer, l’artiste chilien pose un regard nuancé sur plusieurs enjeux biopolitiques, incluant les événements survenus lors de la dictature de Pinochet et les politiques d’immigration. Au moyen de textes, d’images et d’objets chargés de poésie, il explore diverses questions évoquant l’impossibilité pour certains corps de faire l’expérience d’une vie pleinement vécue.

Du 5 novembre au 18 décembre à la Galerie de l’UQÀM.

Enrique Ramírez, El intento de un mar, 2017, vidéo, couleur, son, 7 min 42 s.
Avec l’aimable permission de l’artiste et de Michel Rein, Paris/Bruxelles. © Adagp, Paris, 2021

Gaps, Holes, Fissures, and Frictions

Dans cette expo, Dawit L. Petros poursuit ses recherches sur les notions de mobilité, de colonisation et de récits migratoires contemporains. Ses photographies performatives nous laissent entrevoir des personnages situés dans des paysages emblématiques du Québec. 

Jusqu’au 30 octobre à la Galerie Bradley Ertaskiran.

Crédit photo: Untitled (Epilogue VII), Montreal, Quebec, 2021. Dawit L. Petros.

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