lang="fr-FR" > Quelle place pour l'IA dans le milieu culturel québécois?
Culture

Quelle place pour l’IA dans le milieu culturel québécois?

Image générée par l’IA représentant une peinture d’une tête cybernétique.

Image générée par l’intelligence artificielle.

L’intelligence artificielle (IA) s’impose progressivement dans le secteur culturel québécois, transformant les métiers et les pratiques des professionnels. Compétence Culture a publié une étude inédite qui dresse un portrait précis de cette transformation propulsée par l’IA et propose des pistes pour accompagner cette transition.

L’étude, réalisée en collaboration avec SYNTHÈSE Pôle Image Québec, met en lumière les besoins en formation et compétences pour une intégration réussie de l’IA. Elle repose sur un processus participatif en deux temps.

Lors du Rendez-vous annuel 2024, des professionnels de divers sous-secteurs, tels que les arts vivants, le cinéma, les musées et l’édition, ont discuté des impacts de l’IA sur leurs métiers. Cette première étape a été suivie d’une consultation sectorielle ouverte et d’un sondage détaillé, qui ont permis de recueillir des données quantitatives et qualitatives auprès de centaines de travailleurs du Québec.

Les résultats montrent que 83% des répondants estiment que leurs métiers évolueront avec l’IA. Cependant, 30% craignent que l’IA ne menace la création, notamment dans la recherche et la production. Le message est clair: l’IA doit être un outil au service de l’humain, préservant l’éthique, la créativité et les valeurs culturelles.

Adoption de l’IA: entre prudence et anticipation

L’adoption de l’IA dans le secteur culturel reste limitée, avec 57% des professionnels ne sachant pas utiliser l’IA ou ne l’utilisant pas encore. Malgré cela, 62% prévoient une adoption croissante de l’IA dans leur organisation. Les principaux obstacles identifiés sont le manque d’expertise interne pour les salariés (36%) et les préoccupations personnelles pour les travailleurs autonomes (46%).

L’étude révèle également que 55% des répondants ont du mal à identifier leurs besoins précis en compétences IA, et 54% peinent à trouver des formations adaptées à leur réalité. Les répondants sont majoritairement des femmes (65%) âgées de 35 à 57 ans. Celles-ci ont en moyenne plus de 16 ans d’expérience (51%), sont basées principalement à Montréal (51%) et travaillant dans de petites organisations (64%).

Recommandations pour une intégration éthique et durable

Pour aider les professionnels à intégrer l’IA de manière éthique et durable, l’étude propose plusieurs recommandations. Il s’agit de renforcer la littératie numérique et la veille collective, de créer des plateformes de ressources partagées, de développer des formations continues adaptées, et de favoriser la concertation entre partenaires pour aligner les formations aux besoins du marché.

L’étude recommande également de constituer un bassin de formateurs issus du milieu et de documenter l’évolution des métiers pour adapter les lois, notamment sur le droit d’auteur.

Pour consulter l’étude complète et ses recommandations, les intéressés peuvent se référer à L’IA en culture: Mieux comprendre pour agir ensemble.

Cet article a été produit par l’intelligence artificielle et édité par un journaliste. Veuillez consulter notre Politique d’utilisation de l’intelligence artificielle à des fins journalistiques pour en savoir davantage sur nos pratiques concernant l’IA. Pour toute question, contactez Olivier Robichaud, rédacteur en chef, à l’adresse orobichaud@journalmetro.com.

Articles récents du même sujet

Exit mobile version