Pour les gens qui ne savent pas ce que signifie « marque blanche » de l’anglais white label, il s’agit d’un produit ou d’un service conçu par une entreprise (le producteur), que d’autres entreprises (les distributeurs) reprennent à leur compte afin de le commercialiser sous leur propre marque.
En bref, il s’agit d’un mécanisme commercial qui met à disposition des produits ou des outils sans citer la marque ou son origine, un peu comme les compagnies qui vendent des bouteilles d’eau en acier inoxydable avec le logo de leur entreprise ou tout autre vêtement, tasse, huile essentielle, lumières aux DEL, etc.
Le géant Google a publié récemment une offre d’emploi dans leurs bureaux de Mountain View, en Californie, pour un chef de produit.
Lorsque nous lisons attentivement l’offre proposée, le cinquième paragraphe indique et je cite : « En plus de créer notre propre plateforme de jeux vidéo, nous voyons une opportunité importante de mettre notre infrastructure et nos outils à la disposition des partenaires qui souhaitent créer leurs propres plateformes de streaming interactives. Notre objectif est de créer une entreprise durable à long terme qui aide à développer l’industrie du jeu et d’autres applications de streaming interactives ».
Ceci, hors de tout doute, viendrait donc identifier ce que Google attend de l’avenir de Stadia : devenir une plateforme de streaming interactive pour les entreprises qui voudront bien utiliser leur système afin de pouvoir partager du streaming de jeux vidéo.
Reste maintenant à savoir exactement de quelle façon Google compte proposer le service aux entreprises et quelles seront les possibilités grâce à cette plateforme. De là l’idée de marque blanche, qui aurait l’avantage net de permettre une personnalisation de la technologie sans qu’elle soit directement liée au nom Stadia un peu écorché au cours des derniers mois.
Un texte de Patrick Tremblay de Jeux.ca