Ce n’est pas pour rien que les maquilleurs professionnels prennent souvent le temps de toucher le visage de leurs clientes avant de sortir fards et pinceaux. «Il n’y a pas meilleur guide que l’empreinte du visage dans nos mains pour déterminer où appliquer les produits», convient l’artiste maquilleur international de Lise Watier, David Vincent. Au quotidien, le maquillage au doigt gagne aussi des adeptes, dans la mouvance du style ultranaturel.
Trois conseils pour maîtriser cette technique en un tournemain
Outil à tout faire
Yeux, lèvres, joues, teint… on peut presque tout faire avec les doigts. «Ça dépend de l’effet qu’on cherche à obtenir», avertit néanmoins David Vincent. Comprendre: oubliez les maquillages très graphiques et les lignes bien nettes. «Par principe, le maquillage au doigt a un côté un peu instinctif, continue-t-il. Il s’agit d’une application plus aléatoire, voire d’une improvisation.»
Au naturel
Pour les mains débutantes, les couleurs naturelles et sobres sont les plus faciles d’utilisation, précise le maquilleur. «Même si les fards ne sont pas parfaitement appliqués, rien n’y paraîtra», souligne-t-il. Cela dit, il faut savoir que le contact avec le doigt réchauffera les pigments, pour un rendu légèrement plus opaque que ce qu’on peut obtenir avec un pinceau.
Questions techniques
Si l’auriculaire est tout indiqué pour les zones demandant davantage de précision en raison de sa finesse, l’annulaire, doigt le plus faible de la main, permet de fondre les fards dans la peau avec beaucoup de délicatesse, ce qui en fait un outil des plus «intéressants», selon David Vincent. Fards en poudre ou en crème, c’est encore là une question de goût, d’autant que la technologie a grandement amélioré la texture des uns comme des autres pour en faciliter l’application.
Dans la trousse
27 $, dès le mois d’août
Make Up For Ever, 28 $
Lise Watier, 25 $
Sephora, 40 $, en édition limitée