Partez à la découverte de la Guadeloupe, une destination soleil qui peut s’enorgueillir d’être tout à la fois culturelle, historique, gastronomique et sportive.
La balnéaire
Comme toute bonne destination soleil, la Guadeloupe, c’est aussi les plages. Avant de vous étendre sur votre transat, prenez le temps de remarquer la couleur du sable dans lequel vous enfoncerez vos pieds. À Grande-Terre, le sable est blanc et fin. Dans le nord de Basse-Terre, il est orange foncé et plus gros. Plus on descend vers le sud de la Basse-Terre et qu’on se rapproche du volcan, plus il est noir. Après, si la couleur du sable vous importe peu, choisissez votre plage en fonction de ses vagues. Pour une mer houleuse et un fond creux, c’est à Grande-Anse, la plus grande plage de Guadeloupe, qu’il faut se rendre. Pour des vagues convenant parfaitement au surf, c’est à la plage du Moule que les surfeurs se donnent rendez-vous. Pour une plage où les vagues sont trop grosses pour la baignade, mais où le paysage est magnifique et très photogénique, ajoutez la Pointe des châteaux à votre itinéraire. D’ailleurs, c’est à cet endroit que, par beau temps, vous serez en mesure de voir, tout en haut de la pointe, la Désirade, les Saintes et, encore plus loin, l’île de la Dominique.
Plutôt du style piña colada à la main, pied dans le sable chaud et vie nocturne en bord de mer? Direction le Gosier, commune la plus touristique des îles de Guadeloupe. Le jour, il est possible d’y louer des kayaks à fond de verre, qui permettent d’admirer la vie sous-marine tout en pagayant.
La savoureuse
En Guadeloupe, préparez-vous à bien manger, mais surtout, à bien boire. La cuisine créole est épicée (dans le sens de «cuisinée avec beaucoup d’épices») et met la viande en valeur (poulet, cabri, porc) ainsi que le poisson (thon, vivaneau, morue). Un repas commence presque tout le temps par des tapas créoles: des acras de morue et du boudin de lambi (mollusque très prisé) ou de poisson. Sachez que ces deux derniers ne contiennent pas de sang! En apéro, vous vous ferez offrir un ti-punch. Ce cocktail est en fait un verre de rhum (de Guadeloupe, bien sûr), avec un peu de sucre de canne et un zeste de citron vert. À boire sans glaçon, au risque de vous le faire dire! Ce cocktail est trop fort à votre goût? Optez pour un Planteur: un mélange de rhum et de jus de fruits frais.
D’ailleurs, les fruits (maracuja, ananas, mangue, melon) sont servis à toute heure du jour. Pour faire vos propres provisions, direction le marché de Sainte-Anne, où vous trouverez d’immenses avocats, des ananas en cône et des mini-bananes pour quelques euros. Un petit creux en fin de soirée? Attrapez vite fait un bokit, soit un sandwich frit qui contient habituellement des œufs, du jambon, du fromage et du poulet. Un encas bourratif et pas cher.
L’authentique
Avis à ceux qui aiment vivre des expériences «comme les locaux»: la Guadeloupe, département d’outre-mer français, a un charme tropical très terre-à-terre. Exit les grands complexes hôteliers de type tout-inclus. En Guadeloupe, les touristes devraient privilégier les villas (grandes maisons de plusieurs chambres) et les gîtes (plusieurs petites maisons sur un terrain). Ils seront accueillis par les propriétaires, qui sont toujours aux petits soins avec leurs clients. Il n’est pas rare de se faire offrir un verre de jus fraîchement pressé dès son arrivée et de revoir les proprios pour l’apéro en soirée.
Encore mieux? Réservez une excursion auprès de certains fournisseurs et ils vous emmèneront «manger chez l’habitant». Un Guadeloupéen vous recevra à domicile pour un repas typique et à la bonne franquette. Prenez quelques jours pour vous rendre à Marie Galante, «la Guadeloupe figée dans le temps», comme vous diront certains. Cette île, située à environ 45 minutes de bateau de Pointe-à-Pitre, est on ne peut plus authentique. Les petites cases créoles colorées sont charmantes, les bœufs broutent tranquillement dans les champs près de la route, et personne ne vient vous vendre des lunettes fumées pendant que vous vous prélassez sur la plage. État d’esprit zen garanti.
La sauvage
Climat et végétations diffèrent énormément d’une région à l’autre de la Guadeloupe. Si à Grande-Terre, on trouve un relief plat favorable à la culture de la canne à sucre et un climat plus sec, en Basse-Terre, on est plutôt au cœur de la forêt tropicale du parc national de la Guadeloupe, au pied du volcan la Soufrière, où il fait plus frais et plus humide. Et là, ce ne sont pas les activités de plein air qui manquent. Les amateurs de randonnée seront servis.
Enfilez vos souliers de marche et votre maillot de bain avant de partir vers le saut d’Acomat, une petite oasis de fraîcheur accessible au terme d’une randonnée assez sportive d’une dizaine de minutes au cours de laquelle vous sauterez de roche en roche et vous agripperez aux racines d’arbre pour descendre vers la chute. Pour les moins aventuriers qui cherchent tout de même à faire une saucette dans une eau claire et fraîche, direction la cascade aux écrevisses, accessible par un sentier pédestre bien aménagé et présentant peu de difficulté. À noter que l’accès à ces endroits est gratuit. Pour les amateurs de plongée, la réserve Cousteau, à Bouillante, offre de belles activités pour tous les niveaux. À voir: coraux, tortues et poissons tropicaux.
Carnet de références
- www.norwegian.com – 3 vols directs par semaine à destination de Pointe-à-Pitre, prix commençant à 350$ aller/retour
- www.coeurdesiles.travel – Pour réserver ses excursions, transferts et locations de voiture
- www.gitesdefrance-guadeloupe.com – Pour réserver des gîtes, villas, chambres d’hôte
- www.express-des-iles.fr – Pour les billets de traversier vers les îles de Marie-Galante et les Saintes
Notre journaliste était invitée par le Comité touristique des îles de la Guadeloupe.