Des citoyens de Dorval veulent suivre la Ville de Montréal dans son adoption d’un modèle d’adhésion volontaire pour la distribution de Publisac.
Durant la séance du conseil de la Ville de Dorval du 19 avril, cette question a été soulevée plusieurs fois. Une citoyenne préoccupée par le coût financier et environnemental de la distribution non sollicitée de ces circulaires a soulevé le point que «Publisac appartient à une compagnie privée, ce n’est pas un service public, et il n’est pas dans notre obligation de soutenir leur modèle d’affaires gaspilleur».
Les inquiétudes de ces citoyens sont bien reçues par le conseil de Dorval, qui de son côté avait déjà commencé à étudier la possibilité d’imiter Montréal. Pour l’instant, «nous attendons d’avoir plus de détails concernant la manière dont la Ville de Montréal se voit implanter [l’adhésion volontaire à Publisac], pour voir si cela serait également bénéfique pour notre communauté» soutient le conseiller de la ville, Chris Von Roretz. Il assure que Dorval suivra le dossier de près.
Un objectif zéro déchet
Le 11 avril, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, annonçait la mise en œuvre du modèle «opt-in» pour Publisac. Cette initiative limiterait le nombre de circulaires distribuées dans la métropole afin de réduire la quantité de déchets produits. Ceci s’inscrit dans l’objectif ambitieux de devenir une ville zéro déchet d’ici 2030.
«Les villes doivent poser des gestes forts pour répondre à la crise climatique» a déclaré Mme Plante.
La Ville de Dorval fait partie de l’agglomération de Montréal, mais est indépendante de la Ville de Montréal. Pour cette raison, Dorval devra entreprendre ses propres démarches si elle veut adopter le modèle « opt-in » pour Publisac. Son nouveau comité environnement se chargera de traiter ce dossier.
Une consultation publique de la Ville de Montréal sur le contrôle des circulaires a révélé que 82% des circulaires sont déposées au recyclage, ce qui représente environ 17 014 tonnes et 11% du total des matières envoyées aux centres de tri.