Au cœur du campus de la montagne de l’Université de Montréal (UdeM), l’institution a souligné, mardi 18 octobre, l’ouverture de la place Publique – nom provisoire – qui remplace celle de la Laurentienne. Avec cette reconstruction qui a duré un an et demi et coûté 8M$, plus d’arbres et de bancs parsèment ce lieu de rassemblement, désormais accessible.
Après deux années de confinements pandémiques et de cours en ligne, « pour l’université c’est une occasion que les étudiants soient de retour sur le campus et se rassemblent » explique Geneviève O’Meara, porte-parole de l’UdeM.
Du même souffle, elle affirme que « le but est que cette place soit vivante et habitée ». Les étudiants ont été au cœur du processus de reconstruction de l’ancienne place de la Laurentienne. La place Publique doit d’ailleurs se trouver un nouveau nom bientôt.
Les étudiants ont été intégrés au projet jusqu’au financement, car la moitié du budget de celui-ci provient du Fonds d’amélioration de la vie étudiante. Ce fonds, pour lequel la contribution est volontaire, est géré par la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAECUM).
Des étudiantes satisfaites
En cette journée ensoleillée d’automne, les étudiants sont nombreux à manger, discuter, réviser ou fumer sur cette nouvelle place. Pour l’occasion deux camions de rues se sont installés alors que les étudiants sont en pause pour dîner.
Il y a aussi beaucoup de passage, car cette place relie le pavillon de la Faculté de droit, deux autres pavillons accueillants de nombreux cours et un dernier pavillon où se trouve la Bibliothèque des lettres et sciences humaines, la plus grande du campus.
Trois étudiantes interrogées par Métro se montrent d’ailleurs satisfaites par le nouveau lieu. Maya, étudiante en médecine, est « agréablement surprise » et « adore avoir un espace dehors, au soleil ». Son amie déclare que l’ancienne place était petite, pas belle et peu agréable.
La possibilité de se reposer au soleil plaît aussi à Pia Delesalle, étudiante en psychosociologie, qui y fume une cigarette en sortant de ses révisions à la bibliothèque. Elle trouve aussi que la place est « un des plus beaux endroits du campus avec toute la modernité et la verdure ». Pia raconte que le lieu lui à déjà permis de rencontrer du monde.
La FAECUM, acteur central
La FAECUM grâce à son importante contribution a eu son mot à dire dans l’élaboration des plans de la place. À ce propos, Radia Sentissi, secrétaire générale de l’organisation déclare que « ce qu’on a mis de l’avant c’est l’accessibilité aux personnes en situation de handicap ».
Mme O’Meara ajoute d’ailleurs que « les étudiants vont être invités à faire des suggestions pour faire vivre le lieu ». Pour Radia Sentissi, l’implication de la FAECUM était essentielle, car « l’université c’est principalement la communauté étudiante ».