Peu avant l’effondrement d’un mur extérieur de leur immeuble de la Petite Italie à Montréal, trois locataires ont été évacués d’urgence par le service des pompiers mardi après-midi.
Les services de la Ville ont alors alerté la Croix-Rouge qui les a rapidement pris en charge. Les autres locataires qui n’étaient pas sur place les ont rejoints plus tard. Par la suite, des débris se sont mis à s’écrouler comme un château de cartes.
Une des locataires sur place raconte à Métro avoir eu toute une frousse. «C’est vraiment un choc. C’est horrible. J’ai pu dormir cette nuit seulement», raconte Amélie, résidente du rez-de-chaussée, quatre jours après les événements.
« Nous ne voulons pas commenter un dossier en particulier, mais généralement, nous offrons l’hébergement [pour 72 heures], l’alimentation et un bon d’achat pour les besoins essentiels », indique la porte-parole Carole Dussault à Métro.
Le bon d’achat est toujours établi en fonction des pertes encourues, souligne-t-elle. Interrogée pour savoir si la Croix-Rouge prolonge parfois le délai de soutien, Mme Dussault a répondu que non. Les résidents ont tous trouvé un toit temporaire auprès de leur entourage, sauf un couple de locataires qui a été relogé par le propriétaire de l’immeuble.
La démolition d’un immeuble adjacent pourrait être à l’origine de la chute du mur.
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