Un cas de COVID-19 force l’arrondissement d’Anjou à fermer de façon préventive les piscines et les pataugeoires des parcs Chénier et Lucie-Bruneau jusqu’à nouvel ordre.
Une personne de l’équipe de la SOGEP, l’organisme responsable de la surveillance des piscines de l’arrondissement, a reçu un diagnostic positif de COVID-19.
Une désinfection complète de l’installation était en cours vendredi à la piscine Chénier, lieu où travaille l’employé testé positivement à la COVID-19.
Le chalet du parc Lucie-Bruneau est également fermé par mesure préventive.
La réouverture des piscines et pataugeoires des deux parcs ciblés devrait se faire prochainement. L’arrondissement informera les citoyens dès que la date de réouverture sera connue.
L’arrondissement d’Anjou soutient que les sauveteurs qui ont reçu une formation spéciale respectent les consignes sanitaires à appliquer en tout temps. «Les employés portent la visière ou le masque de procédure et maintiennent une distanciation avec les citoyens et citoyennes en tout temps», assure-t-on.
Au moment d’écrire ces lignes, les relations de presse de la Ville de Montréal n’avaient pas encore confirmé si l’équipe des deux parcs avait été testée ou si une enquête avait été ouverte à la suite du cas positif. Pour le moment, il est impossible de dire si l’employé infecté a été en contact avec d’autres personnes ni de quand datent ses symptômes.
D’autres cas
Ce n’est pas la première fois qu’un cas de coronavirus au sein d’une équipe de sauveteurs mène à la fermeture de piscines à Montréal.
Au mois de juillet, le diagnostic positif d’une sauveteuse de Lachine avait mené à la fermeture de cinq piscines publiques.
Lors d’une fête d’initiation à laquelle étaient présentes plus de 50 personnes, l’employée infectée aurait transmis la maladie à ses collègues de Lachine et de Verdun.
Dans un article publié par Métro Lachine et Dorval, des intervenants rapportaient que le port du masque n’avait pas été entièrement respecté par les sauveteurs de trois parcs.
De plus, les mesures de distanciation physique n’étaient pas appliquées entre les employés et aucun gel antiseptique n’était offert aux baigneurs se présentant dans certaines piscines.