Anjou

Le dépistage bondit à Anjou

Dépistage à Anjou

Près de 100 personnes étaient présentes pour le dépistage mobile du 20 janvier à Anjou

Près de 100 personnes ont été testées lors du dépistage mobile organisé le 20 janvier à Anjou, arrondissement devenu l’une des zones les plus chaudes de Montréal.

«Pour une clinique mobile, c’est un très bon chiffre», a déclaré Catherine Dion, conseillère en communication du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Est-de-l’Île-de-Montréal. Les deux dernières opérations de dépistage mobile dans l’arrondissement avaient permis de tester 78 personnes le 15 décembre et 66 résidents le 13 janvier.

Cet engouement pour le dépistage a été constaté au lendemain des déclarations du premier ministre, François Legault, qui a cité Anjou parmi les zones où la transmission communautaire est la plus préoccupante à Montréal.

Dans les quatre grands malades

Selon les données de la Santé publique, du 12 au 18 janvier, Anjou détenait un taux de 330 cas de COVID-19 par 100 000 habitants, derrière Montréal-Nord (385), Saint-Léonard (442) et Montréal-Est (520). Le taux de positivité y était de 18% contre 19% pour Montréal-Nord et 23% pour Saint-Léonard.

Dans les 28 jours précédant le plus récent bilan, neuf Angevins sont morts de la COVID-19.

Si des citoyens rencontrés par Métro sur les lieux du dépistage mobile ont avoué ne pas être au courant des déclarations du premier ministre, Claudette a raconté s’y être rendue à cause des propos tenus par François Legault.

Elle se dit très surprise d’avoir appris que les cas de COVID-19 aient augmenté à Anjou. Jade, pour sa part, est sereine: «Non, ça ne m’inquiète pas outre mesure, l’essentiel est de faire un peu attention.»

Réaction du maire

Quant à Luis Miranda, maire d’Anjou, il s’interroge sur les causes de l’augmentation des cas de COVID-19 dans son arrondissement. Il estime que cette hausse pourrait provenir du fait qu’on retrouverait sur son territoire beaucoup de proposées aux bénéficiaires et d’infirmières  travaillant dans les centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et dans les hôpitaux.

«Dans l’Est, je crois que nous sommes le secteur où il y a un très grand pourcentage de gens qui travaillent dans le domaine de la santé, c’est ça que je pense qui a augmenté un peu. C’est moi qui imagine ça», se réserve-t-il.

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