Anjou

Le premier de 500 000 arbres mis en terre dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Le premier de 500 000 arbres mis en terre dans Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Le premier des 500 000 arbres à planter dans la métropole pour la mise en œuvre du Plan climat 2020-2030 a été mis en terre le 7 juin sur un site représentatif des îlots de chaleur dans l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve.

Laurence Lavigne Lalonde, responsable de la transition écologique et de la résilience au comité exécutif, a indiqué que la Ville de Montréal a octroyé 3 M$ à la SOVERDI pour la plantation des arbres.

«Et aussi nous avons adopté une somme de 22,1 M$ supplémentaires pour la bonification de toute la forêt urbaine en 2021, donc au total, c’est 25 millions de dollars qui sont investis pour s’assurer qu’on doit planter des arbres et qu’on va les entretenir», a déclaré Mme Lavigne Lalonde.

Montréal a pour objectif de réduire de 55% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Mme Lavigne Lalonde a insisté sur les bienfaits des arbres, lesquels permettent de réduire les îlots de chaleur et de capter les eaux de pluie pour lutter contre les inondations.

«Si on est capable de capter plus d’eau, on ne serait pas obligé d’accroître peut-être la grosseur de toutes les conduites. Donc, ça va générer éventuellement un jour des économies sur nos infrastructures», a-t-elle fait valoir.

Du rouge au vert

Pierre Lessard-Blais, maire de l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, a souligné l’importance du site sur lequel l’événement a eu lieu. Il a décrit un parc immobilier regroupant plus de 700 logements répartis dans 111 bâtiments et qui offre des logements abordables.

Le projet s’insère dans une vision globale d’aménagement sur l’amélioration de qualité de vie des locataires, la transformation de l’environnement, l’inclusion sociale et la réduction des îlots de chaleur, a-t-il mentionné. «C’est une vision qui rejoint bien celle de la Ville de Montréal», a répété M. Lessard-Blais, en soulignant que le geste sera repris partout à Montréal pour le bien des citoyens.

Pour lui, la plantation des arbres est nécessaire pour, entre autres, la réduction des îlots de chaleur.

«En période de canicule comme aujourd’hui, on doit se rappeler que ne pas réduire nos émissions de gaz à effet de serre équivaudrait à tripler le nombre de journées de plus de 30 degrés à Montréal. On parlera donc d’un total de 42 jours de chaleur accablante par été pour la prochaine génération», prévient-il.

Malin Anagrius, directrice générale de la SOVERDI, indique que les arbres seront plantés sur les terrains privés et institutionnels. Elle note qu’ils seront plantés proches de la population pour que chacun en tire le meilleur bénéfice.

«C’est pour ça qu’on a créé un comité qu’on appelle Comité de leaders de la forêt urbaine pour mobiliser toute la collectivité pour nous aider à faire passer d’ici 10 ans la carte des îlots de chaleur du rouge au vert», s’est-elle engagée.

Quant à Martin Imbleau, PDG de l’Administration portuaire de Montréal, il a insisté sur l’importance des leaders de la forêt urbaine. Selon lui, ce sont des entreprises emblématiques de Montréal qui investissent à grande échelle pour le verdissement de leurs propriétés. Ces leaders commanditent des projets de verdissement et surtout, travaillent à mobiliser la communauté afin de verdir Montréal.

«Nous, les entreprises, les institutions et les propriétaires de terrains non municipaux, on représente 66% du territoire de la ville. C’est pourquoi c’est fondamental qu’on embarque à vos côtés. Ensemble, on a le pouvoir véritable de verdir les deux tiers de l’île de Montréal», a-t-il promis.

La cérémonie de plantation du premier arbre a vu la présence du syndicat des scientifiques de la Ville de Montréal qui est sans convention depuis trois ans et qui est en grève générale depuis mercredi passé.

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