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Un Verdunois au championnat mondial de Spartan Race

Un Verdunois, qui s’est mis au sport pour passer à travers une période difficile de sa vie, participera au Championnat mondial Spartan Race. Le 1e octobre, il sera en Californie pour courir 42 kilomètres dans une montagne remplie d’obstacles.

Après son divorce en 2011, Fred Ayotte a commencé à courir. Ce qu’il voyait comme un moyen d’évasion est devenu un style de vie. Il s’est qualifié en juillet pour une deuxième année consécutive en vue du mondial de Spartan Race en terminant en 5e place à Owls Head, dans les Cantons de l’Est.

«Mon objectif est de monter sur le podium, rien de moins», mentionne-t-il. L’an dernier, il a terminé le parcours du championnat mondial en 9h24. Il souhaite y arriver en une heure de moins cette fois.

M. Ayotte a choisi le format Ultra Beast, le parcours le plus difficile de cette Spartan Race. L’épreuve d’endurance se tiendra à 9 000 pieds d’altitude dans certaines parties de la montagne et doit être accomplie en moins de 15 heures. Une soixantaine d’épreuves se dressera sur son chemin.

Difficulté

Le taux de réussite de l’Ultra Beast est sous les 15% et le terminer représente le plus grand défi de ce genre d’événement.

Les participants ne connaissent ni le parcours ni les obstacles avant la course. Ils peuvent donc s’attendre à tout, allant de traverser du feu, ramper sous des barbelés, transporter des sacs lourds ou encore grimper sur des cordes glissantes et passer dans des trous de boue.

L’an dernier, M. Ayotte a eu à traverser un lac au sommet de la montagne. Sa température avoisinait les 6 degrés Celsius alors qu’il faisait environ 10 degrés à l’extérieur.

«La pire épreuve n’était pas un obstacle mais bien l’hypothermie. Après la traversée, j’ai claqué des dents de façon incontrôlable pendant 5 kilomètres», se souvient-il.

Vie familiale

Le père d’un petit garçon de sept ans cours entre 10 et 30 km un jour sur deux, en plus de s’entraîner en plein air ou dans des gym alternatifs. Ce rythme soutenu ne nuit nullement à sa vie familiale et amoureuse.

En couple depuis un an, il a trouvé sa partenaire idéale. Sa conjointe est aussi une passionnée de ces courses extrêmes, et s’est également qualifiée pour le championnat mondial Spartan Race à Owls head le 17 juillet en terminant en 6e place chez les femmes.

«Vivre cette compétition d’envergure avec Fred a été incroyable pour nous deux et nous a donné des ailes pour nos projets futurs qui seront axés sur les courses de longues distances en trail», s’enthousiasme Marie-Ève Lamontagne.

Elle ajoute que Fred montre un bel exemple de ténacité à son fils Thomas, qui fréquente assidument le skatepark de Verdun.

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