IDS-Verdun

Soirée d’émotion


Voilà 25 ans qu’Alain Laroche œuvre comme commissaire économique de Verdun. Pour souligner cet apport, famille, amis et collègues ont tenu à lui rendre hommage dans un bien-cuit lors d’une soirée qui servait à lancer les festivités du 70e anniversaire du Club Richelieu, dont il est également membre.

Une dizaine de personnes ont témoigné de leur attachement à M. Laroche dans des discours ponctués d’anecdotes.

Le directeur général de la Société de développement commercial (SDC) Wellington, Billy Walsh, a notamment expliqué que l’expression «Oh my God, I’ve been Laroched!» est née de la chronique Verdun Luv qu’Alain Laroche écrit dans IDS/Verdun Hebdo.

«Le « Larochage », c’est l’action non violente et toujours sincère d’être regroupé avec des gens engagés dans un cadre 72 pixels, parfois avec les yeux fermés, parfois avec le front un petit peu luisant, surtout à répétition, mais toujours et toujours avec une très bonne intention», a-t-il précisé avec humour.

Sa fille, Nancy Laroche, a également fait un discours très apprécié. «Il ne sait pas changer un pneu, il ne sait rien faire de manuel. Sa femme disait l’autre jour, quand tu lui donnes un marteau, il sort son cellulaire et il appelle quelqu’un qui sait comment s’en servir. Il a appris très tôt le commerce de proximité.»

Le Grand Verdunois Laurent Dugas s’est quant à lui servi de l’expression virale «Pas tellement» du grand débat des chefs aux dernières élections provinciales. «Alain Laroche a dû quitter son bureau de l’hôtel de ville il y a un an parce qu’il avait trouvé une recette pour résoudre toutes les demandes faites au service d’urbanisme, recette qui aurait fait perdre leur emploi à une quinzaine de fonctionnaires. Est-ce plausible? Pas tellement», a-t-il conclut sous les rires du public.

Cadeau
L’invité spécial de la soirée a été André Giguère, président de la Fondation du Club Richelieu de Verdun, jouant le rôle de Zacharie Dupuis, le fondateur de Verdun. Il a fait allusion à l’expression favorite de M. Laroche.

«C’est immanquable. Vous rencontrez Alain entouré d’amis, il vous présentera en disant « connais-tu » [un ou une tel]. Tout le monde a déjà entendu ces deux mots. Alain Laroche, c’est le rassembleur par excellence», a-t-il fait valoir.

Il a profité de son discours coloré pour adresser un message au maire Jean-François Parenteau, présent pour l’occasion au Quai 5160. «Le seigneur de Laroche a fait tellement d’activités de promotion pour la Ville de Verdun qu’il mérite le titre honorifique de premier magistrat», a proposé M. Giguère.

M. Laroche a quitté la soirée, organisée par le président du Club Richelieu Jean-François Guay, avec un cadeau, une toile d’Éric Santerre.

«L’idée c’est Alain dans Verdun ou Verdun dans Alain. On y retrouve l’histoire ou tous des petits clins d’œil à Alain, comme le Midi Motivation, l’école de cirque, les armoiries de Verdun, Verdun Luv […] Aussi les coordonnées de Verdun», a expliqué l’artiste verdunois qui lui a d’ailleurs offert de se les faire tatouer à la blague.

Ce serait son deuxième, un premier ayant été dessiné sur son bras à la suite d’une gageure entre amis lors d’une soirée arrosée.

Réplique
Un bien-cuit ne serait être complet sans une réplique. Alain Laroche, qui a pris des notes tout au long de la soirée, a répondu avec tout autant d’humour à ceux qui se sont succédés sur scène.

Il a donné les dix raisons principales qui l’ont incitées à s’installer à Verdun il y a 25 ans. La première était son «choix de vie» au début des années 1990 alors qu’il acceptait un poste de directeur du Messager de Verdun.

«J’ai découvert des gens d’affaires engagés au sein de notre communauté dont le travail a grandement contribué à la qualité de vie de chacun d’entre nous, a-t-il soutenu. Des gens qui ont la capacité de nous inspirer tous ou individuellement, et de nous faire progresser personnellement et collectivement. Après 18 années dans le domaine de la presse hebdomadaire, j’ai sauté sans filet dans ce fameux projet de société qu’est Verdun. Depuis lors, j’ai vécu une vie des plus intéressantes, je dirais surtout passionnante, parce que c’est la vie que j’ai choisi.»

Celui qui d’ordinaire se couche à 21h – c’était une de ses conditions d’embauche à titre de commissaire économique – a fait une exception pour profiter au maximum de cette soirée que lui avaient réservés les Verdunois.

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